VIVART
- Du 21/04/2017 au 14/05/2017
- Localisation : Les Moulins Albigeois
- Site de l'événement
Catherine AERTS-WATTIEZ – Françoise BERTHELOT- Jacques BLANPAIN – Elisabeth CHAMPIERRE – Frédéric FAU – Rémi FAVIER
Hervé CHASSANIOL – CRESSANNE – Patrick DESOMBRE – François HUSSON Rossen IVANOV – Tom JOSEPH – Titos KONTOU – Paskale MET
Jean-Marie SALANIÉ – Pascale SIMONET – Miguel SOSA – Félicie VIGNAT – Commissariat : Pierre Rousseau
ORIGINES
Pour le neuvième printemps de Vivart, 18 artistes reconnus, aux œuvres de qualité, s’installent aux Moulins Albigeois pour nous livrer leur part de sensible en toute suggestivité.
Les peintres et sculpteurs présents se questionnent sur la quintessence de la vie et la place de l’Etre dans l’organisation mystérieuse du monde. Ainsi ils se confrontent à l’espace, la couleur et le geste. Chacun dans son langage, exprime spontanément les forces de la nature et les mouvements de l’âme. Ils semblent partir à la recherche d’eux-mêmes afin de ressentir ce lien originel. Alors commence le voyage : descendre, strate après strate, jusqu’aux confins de la mémoire, comprendre de quoi nous sommes faits. Qu’est-ce qui nous relie ?, qu’est-ce qui nous différencie ?
Ces expériences intimes restent enfouies jusqu’à ce que le geste, les couleurs et les matières les libèrent. Et de toutes les manières : collages papier, projections d’encre, zinc oxydé, tôle découpée, superposition de matières …
Le support, théâtre des métamorphoses, accueille le mouvement des émotions. Le geste ordonnance les intériorités bouillonnantes. Les pensées, nourries d’errance et de digressions, cheminent alors. Les lignes, comme une écriture, indiquent la direction expressive de l’artiste tout en nous entraînant vers d’autres horizons possibles. De cet état émotionnel et intime, seules quelques traces fugaces apparaissent dans la matérialité de la toile.
Et c’est dans le concert dissonant de notre monde actuel, remarquable par sa vacuité de sens, que chacun compose sa partition, faite de créativité et d’harmonie : autant de liens tendus vers soi, vers l’autre. Ici les artistes ne cherchent pas à représenter le réel, ils proposent simplement leur propre histoire qui s’écrit d’œuvre en œuvre dans une tentative poétique de réconciliation entre l’homme et son environnement, entre l’homme et ses origines.