Vittel, Promenades

Vittel, Promenades

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Qui n’a jamais vécu cet étrange sentiment de parcourir pied un territoire familier et de, soudain, le voir différemment ? Vittel, Promenades expose une recherche – utilisant les médiums photographique, cartographique et textuel – issue de cette expérience et traite de plusieurs problématiques, questionnées et mises en relation : la marche, le paysage, le territoire et l’urbain.

En résumé, la marche devient l’outil permettant de produire les parcours qui ont pour vocation de réactiver notre regard sur le paysage, la ville et son histoire. Ce projet propose une enquête et un découpage de l’espace urbain en séquences, par le biais d’enregistrements visuels et cartographiques qui forment ensemble des promenades. Celles-ci sont ouvertes et non péremptoires : ce sont des propositions qui nous amènent vers des territoires limites, limites entre la ville et la campagne, limites entre espaces maîtrisés et espaces plus flous. Ce sont des traversées, des coupes sur le paysage, sur la ville. Malgré une certaine hétérogénéité – chaque promenade s’efforce de traverser différentes strates de la ville – elles deviennent chacune un territoire, un « bout de ville », une île. Les photographies mises en relation avec la carte retranscrivent l’atmosphère des lieux parcourus.

Photographier n’est pas un acte neutre : c’est saisir, enregistrer, documenter et représenter. Lire le paysage contemporain, c’est aussi assumer « la terre éventrée par les chantiers ou défigurée par les mornes pavillons banlieusards» 1 . Ainsi l’enjeu pour le photographe est de bien comprendre son implication personnelle avec le lieu, sa relation avec le territoire qu’il connaît, qu’il a parcouru et qu’il représente dans les deux sens du terme (qu’il montre et qu’il incarne). Connaître intimement le lieu qu’on photographie, c’est donner une autobiographie l’image.

Vittel, Promenades propose une lecture actualisée de la ville et une invitation l’expérience de la marche.

Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy en 2012, photographe et artiste autodidacte, Ludmilla Cerveny travaille principalement dans deux champs : ce qui a trait au familier, l’intime et sur l’architecture, le paysage, le territoire. Son projet de fin d’études, qui concernait un centre culturel pour sa ville natale, Vittel, a été le point de départ de ce long travail de recherches.

1. BAQUE Dominique, Photographie plasticienne, l’extrême contemporain , Paris : 2004, Edition du Regard, p130.

www.ludmillacerveny.com maisondelarchi-lorraine.com

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