Très petits territoires [tiroir] – Withdrawn territories [drawer]
- Du 17/05/2024 au 25/05/2024
- Localisation : Atelier-Galerie À
- Site de l'événement
- Organisateur : Miriam HARTMANN
La Galerie À invite :
Le projet collaboratif d’investigation poétique du tiroir
CDMG – Livre d’artiste
Laurence Abraham – Collages
Le livre
« Dans TRÈS PETITS TERRITOIRES se cachent des tiroirs. Ce projet est né d’un désir de fouiller ces lieux cachés et dérisoires. Le tiroir, espace banal, circonscrit, au contenu transitoire. Un espace refuge, de contrôle ou d’abandon. Un site à excaver, une poubelle, un purgatoire, une solution. Les tiroirs sont des très petits territoires où se dévoilent notre rapport à soi, à la famille, au monde… »
CDMG, Paris
Le livre est la réalisation du projet collaboratif d’investigation poétique du tiroir. Ce premier livre-objet, conçu par CDMG aka Christine Marier, est édité chez Principe d’Incertitude dans la collection Pulsar. Trente-deux personnes ont contribué.
Parmi ces collaborations, il y a celle de Laurence ABRAHAM.
Laurence Abraham
Une amitié professionnelle lie les deux artistes depuis de nombreuses années. Laurence Abraham a suivi de près la naissance et l’évolution du livre, tout en travaillant ses propres projets. Son tiroir est justement celui où sont amoncelés des notes dans des classeurs, des papiers découpés qui ont servis aux deux collages exposés.
Collage, puzzle ? Compte enfantin, rêverie, désenchantement ?
Une multitude de bouts de papier, de formes, vides, pleines… Des souvenirs.
« Tiroir avec plein d’idées. (Longue histoire n’est pas !)
Je l’ai choisi parce que sans aucun doute c’est le tiroir qui contient mon plus grand challenge. Je l’ouvre quand j’ai du temps devant moi. Ce qui est rare, mais de plus en plus fréquent. Et là, ce que j’y vois ou lis, me remet sur une piste pour dessins, vidéos etc. C’est complètement personnel, personne d’autre n’y trouverait un intérêt. C’est LE tiroir de moi avec moi. Une de mes activités les plus nouées, difficile, formidable.
Ce tiroir fait partie d’une vieille table en bois ancien, une antiquité qui appartenait à la mère de mon beau-père.
A l’époque, cette table trônait au milieu de sa pièce principale, recouverte de tablettes de chocolats entamées posées sur des piles de paperasse. C’est une grande et très belle table-bureau qui n’a jamais vraiment été chouchoutée. Une antiquité qui n’a jamais été cirée ni pomponnée.
J’y retourne. »
Laurence Abraham, Aix-en-Provence
Les collages de cette série mêlent recherche esthétique et touche enfantine, comme les rêves, comme les contes. Ils forment l’image finale d’un puzzle imaginaire, d’un jeu sans règle. Simples d’apparence, ils cachent pourtant une recherche de hors-cadre. Chaque papier utilisé, chaque impression, chaque couleur, chaque photo est choisie pour sa beauté, sa structure et surtout ses frontières. Je découpe là-dedans la silhouette de quelque chose d’autre. Autre sens, autre signe. Absence, présence. Je fais de minuscules bouts tout en essayant de garder leur présence, leur influence. Je ne les abime pas, je vais jusqu’au moment où leur existence est supplantée par une autre impression. La collision des découpes les entraîne dans une sorte de tourbillon. C’est comme si un autre élément entrait dans le collage. Les papiers immobiles entrent en mouvement et en confrontation. Je donne du mouvement à l’immobile.
Les papiers donnent un aperçu du temps qui passe. Ils dépassent leur limite, les cadences imposées par le motif. On se perd dans la répétition. On y trouve une certaine sécurité. Ce que j’aime c’est transgresser la régularité, les frontières. Il faut trouver quel grain de sable poser ou supprimer. Il faut trouver où le faire pour que tout se mette à bouger. J’utilise la déviation, l’autre entité, le contraste. Ça vibre. C’est ce que je cherche. Les choses entrent en collision, se bousculent, se mélangent et construisent une sensation de surprise, une envie, un besoin d’exister. De nouvelles règles s’ajoutent aux anciennes jusqu’au moment où on a l’impression que rien n’est à sa place définitive.
Il faut qu’il y ait une urgence, une frénésie, cachée dans le calme et la beauté.
Laurence Abraham
Exposition
Du vendredi 17
au samedi 25 mai 2024
Atelier Galerie À
Miriam Hartmann
9, rue Loubon
13100 Aix-en-Provence
Tél +33 (0)7 89 80 49 01
www.miriam-hartmann.com
Horaires de la galerie : mercredi, jeudi, vendredi de 10h à 12h et de 15h à 19h
Samedi de 10h à 19h.
Vernissage et Nocturne :
Samedi 18 mai jusqu’à 22h
liens
Site de la galerie :
www.miriam-hartmann.com
liens
Site de la galerie :
www.miriam-hartmann.com
Site facebook du projet Très petits territoires [tiroir] Withdrawn territoires [drawer]
https://www.facebook.com/trespetitsterritoires?fref=mentions&paipv=0&eav=AfZ45N5aC43q6ZSh5eoeQEZo8i-UrX0qQANRCL-nJz-itKuYNwYFvHaXge3FpiPvrYU&_rdr
Site instagram du projet Très petits territoires [tiroir] Withdrawn territoires [drawer] https://www.instagram.com/trespetitsterritoires/