THOMAS BOULMIER
- Du 16/09/2013 au 28/09/2013
- Localisation : Galerie du Tableau
- Site de l'événement
« Sans titre »
Il y a le doute, tout au fond, au plus loin, toujours l , même sous nos yeux il y a cet objet. Comme un rétroviseur dans lequel on se regarde, chemin faisant. C’est déroutant. Avec un peu d’imagination, on dirait presque au passé composé, au futur proche, figé l au présent du subjonctif, il faut que je trouve le juste temps. Car tel est l’impératif aveugle de l’être, le mouvement (ou son devenir). D’où ces objets nés de l’incertitude viennent-ils en proposant de continuer, d’aller encore vers l’inconnu? Chaque fois, ils ont la forme d’un repli, d’une doublure dans le mouvement. C’est peut être dans ce lieu que le moi se rencontre, de part en part, se fouille la recherche de ce qui lui échappe encore et toujours, et qui pourtant se propage dans tout le vivant. Car il faut aussi parler du vivant mais ces objets le font bien mieux que nous, pour peu qu’on leur laisse la parole. Alors allez savoir … Olivier Floren « All over » L’expérience du doute finalise l’espace de la pensée avec le cogito, elle démontre que, dans cet espace résolument ambigu qu’est la pensée, subsiste un doute. Dynamiser l’espace de la pensée, c’est rendre une part belle l’exercice d’une création. En un sens c’est affirmer la singularité d’une pensée dans le rapport qu’elle entretient avec l’expérience de son effet. L’œuvre devient le lieu d’une fouille vers ce qui pourrait lui échapper et contamine l’espace de la réflexion. Dans cette perspective elle affine toutes le relations qu’elle entretient avec l’être. Thomas Boulmier