Sequentia Principia Mundi

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Gilbert Antonio Strukelj Humphery dit Gilbicha

Né à Lima au Pérou en 1950, Gilbert Antonio Strukelj Humphery dit Gilbicha est franco-péruvien. Gilbert prend le pseudonyme de Gilbicha à l’occasion de sa première exposition de céramique à l’étranger, à Bogota (Colombie).

Doté depuis son plus jeune âge d’un profond attrait pour les croyances religieuses et la philosophie, prédisposé au dessin qu’il érige en langage sur les bancs de l’école, Gilbicha s’adonne ensuite à la lecture de traités de sémiologie et de la Gestalt théorie qui éclairent de façon novatrice son approche de l’art et du monde.

Son entrée à l’école d’architecture péruvienne coïncide avec l’étude de paysages urbains qu’il ouvre aux grands espaces. Les déserts de Nasca et de Ullujalla, puis le parcours terrestre de l’Equateur jusqu’au Mexique, observés, dessinés, peints ou photographiés, sont le théâtre d’expériences et de prises de conscience sensibles, spirituelles et symboliques initiatrices de sa pratique et son engagement artistique.
Affecté par l’absence d’enseignement artistique et du peu d’importance donnée de la culture péruvienne dans son propre pays, Gilbert s’attache à combler ce manque toute en nourrissant la passion qui l’habite, par la création d’ateliers de photographie, de céramique… puis, toujours dans une dynamique altruiste, par l’ouverture d’une galerie.
Affecté par le contraste saisissant entre vie citadine et cultures autochtones multimillénaires sud-américaines, Gilbicha s’inspire de plusieurs approches et compréhensions du monde au travers son œuvre. Il conjugue par exemple deux regards : le regard zénithal lié à l’observation des géoglyphes Nazca et enrichi par son activité d’architecte, associé au regard tangent délimité par la ligne d’horizon. Dans son travail, l’artiste Gilbicha nous propose, entre autres concepts explorés, ce jeu permanent d’évolution de points de vue, similaire à une remise en question continue intrinsèque au contexte dans le lequel se situe le sujet d’observation.

L’exposition met à la disposition du public une suite logique ininterrompue d’une quarantaine de tableaux, sur un total de cent que compte la série complète, invitant le regard à les visiter un à un par le double procédé d’aspiration versus éjection.

Un cheminement à découvrir dans une volonté de percer le mystère de création du monde à travers l’image.

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