Rien, comme quelque chose, se passe quelque part

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Rien comme quelque chose se produit quelque part

Expositions du 2 juin au 31 octobre 2012 Sculpture, peinture, installation, vidéo

#1 Domaine de Saint Ser, Puyloubier

Clément Bagot, Guillaume Gattier, Pierre Labat

#2 Domaine de Château Grand Boise, Trets

Jérémie Delhome, Iveta Duskova, Sandra Lorenzi, Emilie Perotto

#3 Jardin des Cinq Sens et des Formes Premières, St Marc Jaumegarde

Denis Brun

… Et dans ce cas l , il se produit quelque chose et pas n’importe où ! Une fois encore voyons voir a invité huit artistes résidents investir vignobles et jardin pour créer la surprise estivale. Comme chaque année les plasticiens se sont dépassés pour proposer des œuvres qui s’inscrivent toutes, leur façon, dans l’environnement d’exception qui les accueille. Le domaine de Saint-Ser devient le théâtre d’un affrontement formel entre objet et sujet : Pierre Labat et Clément Bagot questionnent l’architecture du vignoble, sa géographie et ses lignes de forces en proposant des pièces qui mettent jour les flux et impliquent le spectateur dans un processus de déambulation du corps et du regard, alors que Guillaume Gattier s’approprie la légende et l’image tutélaire du domaine en donnant ses traits la figure de Saint Ser, pour réécrire une histoire du lieu. C’est l’origine du domaine et la mythologie du vin qui intéressent également deux des artistes présentées Château Grand Boise : Sandra Lorenzi se souvient des bacchanales en dressant un autel au vin, fontaine ininterrompue, où couleur, odeur et son, entraînent le spectateur vers des réminiscences mythologiques. Iveta Duskova quant elle, poursuit son travail sur la mémoire. Elle fait évoluer les héros du conte philosophique Labyrinthe du monde et le paradis du cœur de Komensky au cœur stratégique du domaine, dans le chai et les cuves, qui deviennent par la capture de sons et d’images, un monde hétérotopique, espace autre pour les aventures oniriques de ces personnages. En contrebas de la bastide, contre les haies de laurier, Émilie Perotto propose une halte sur le banc du ‘guet’, qui offre au promeneur un lieu de méditation et d’observation travers les persiennes métalliques qui l’entourent. En face, Jérémie Delhome, habille le mur voisin de grandes formes monochromes qui dégagent et soulignent l’agencement des pierres. Sous les grands pins du Jardin des Cinq Sens, Denis Brun a installé ‘the happy house and the lightening tree’. Un buisson ardent flamboie dans une cabane, écho de l’arbre fantôme couché au-del de la clôture du domaine. Résurgence du passé, lignes de force, histoire contée ou dessinée dans le paysage, une chose est sûre, il y a bel et bien quelque chose qui se produit cet été dans les domaines viticoles et le jardin paysager du Pays d’Aix.

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