Regards d’artistes sur les violences conjugales
- Du 22/01/2019 au 01/02/2019
- Localisation : Maison du citoyen
- Site de l'événement
- Organisateur : Marie-Thérèse Tsalapatanis
- Tél. : 689957227
VIOLENCES CONJUGALES, UN FLÉAU UNIVERSEL
Les violences faites aux femmes dans un cadre conjugal sont responsables en France d’un décès tous les trois jours. Ces violences qui se perpétuent peuvent être longtemps ignorées, quand les coups portés ne sont pas connus et qu’aucune plainte n’est déposée par la victime, voire que volontairement l’on veuille les ignorer dans la sphère privée. Humiliations, harcèlement, blessures morales et physiques sont banalisées ou cachées. En France, ces violences sont pourtant dénoncées depuis quarante ans par les associations féministes, relayées dix ans après par les pouvoirs publics qui les décrètent en 2010 « Grande cause nationale ». Une planification interministérielle instaure aujourd’hui une triple priorité : définir une conduite à tenir partagée par les autorités, protéger les victimes et mobiliser la société dans son ensemble.
Notre exposition « Souffrir, Mourir d’Aimer » a pour but de sensibiliser le public à cette calamité. Dénoncer à voix haute, à voix basse ; dénoncer et aussi stigmatiser l’horreur de conduites asservissantes imposées aux victimes par leur conjoint. C’est dans cet esprit que 33 artistes plasticiens motivés se sont récemment retrouvés pour se saisir à leur tour du sujet. S’agissant d’un engagement sociétal, humaniste et désintéressé, ces artistes ont voulu témoigner à leur façon de l’effarement induit par ces agressions intrafamiliales. Ils ont souhaité proposer des travaux sensibles, chargés d’émotion, lesquels puissent contribuer à donner l’alerte.. La diversité des œuvres fait apparaitre : la solitude, le confinement, l’enfermement psychologique du couple, le dénigrement, l’oppression de la victime et l’effroi, l’appel à l’aide, l’indicible du drame conjugal porté jusqu’à son paroxysme, le crime.