![QUATRE, parcours d'art contemporain à ciel ouvert](https://www.artistescontemporains.org/ac/wp-content/uploads/quatre-parcours-d-art-contemporain-no-ciel-ouvert14.jpg)
QUATRE, parcours d’art contemporain à ciel ouvert
- Du 30/06/2012 au 16/09/2012
- Localisation : Office de Tourisme de Briançon
- Site de l'événement
QUATRE
Parcours d’art contemporain ciel ouvert Du 30 juin au 16 septembre 2012 Avec : Boris Chouvellon, Julia Cottin, Gilles Desplanques, Frédérique Nalbandian QUATRE c’est le nombre d’artistes qui se sont inspirés du territoire, de son histoire, de son architecture et de ses savoir-faire pour proposer aux habitants, aux touristes, aux amateurs d’art contemporain de (re)découvrir le chemin des rivières et des fortifications. QUATRE c’est aussi le nombre de communes – Briançon, Château Queyras, Les Vigneaux, Mont-Dauphin – où les artistes ont posé leurs bagages le temps d’un mois et leurs œuvres le temps de la saison estivale. Au sein de ce territoire au relief accidenté et fascinant, formé la fois de montagnes vertigineuses et de rivières ondoyantes et tumultueuses, les artistes explorent les notions de passage et de frontière ; ils les réinterprètent, les distordent, les questionnent. A Briançon, Boris Chouvellon, au travers de son installation monumentale, composée d’éléments de caravanes et de miroirs, pose directement la question de l’exil, de la migration et de la difficulté physique du passage entre les montagnes. A Château Queyras, Julia Cottin s’approprie des éléments constitutifs de l’environnement naturel et architectural du site pour construire des sculptures défensives qui évoquent les fortifications de Vauban. Aux Vigneaux, Frédérique Nalbandian, habille le mur des Vaudois, le met en évidence et en apposition avec la conduite forcée qui traverse le paysage, évoquant ainsi les notions de limite et de circulation. Gilles Desplanques, quant lui, présentifie le passé historique de la place forte de Mont-Dauphin en proposant une œuvre performative, décalée et absurde prenant comme point de départ l’occupation du site par un casque bleu des Nations Unies perdu au milieu d’un ailleurs qui n’est pas sauver. Chacun des artistes présentera également dans une autre des quatre communes concernées, une œuvre existante ou réalisée pour l’occasion dans le contexte de l’in situ. La réflexion des artistes invités se nourrit de la mémoire des lieux, des architectures, du paysage mais aussi de notre rapport au monde et des questions sociétales qui le traverse : la frontière, l’exil, la peur de l’autre, le devoir de mémoire, le paysage, le point de vue. Au-del de l’objet tous s’appliquent considérer le territoire dans sa globalité et nous en proposent une approche sensible et perceptive laquelle nous nous devons d’être attentifs.