quand les artistes philosophent
- Du 25/07/2013 au 30/09/2013
- Localisation : Galerie les Métamorphoses
- Site de l'événement
AÏNI Philippené Bordeaux le 22 juin 1952, père de trois enfants, rompt brutalementavec son existence d’ouvrier pâtissier l’âge 24 ans, pour se consacrer lacréation (peintures et sculptures essentiellement). Sans formation artistique,il va inventer son art de fond en comble.
Pendant 8 ans, seul dans son atelier, il peint avec acharnement, ne voyantque très peu d’artistes et d’amis proches ; néanmoins, son travail intéresse :certains amateurs d’art le sollicitent pour l’exposer.”Depuis 30 années, avec mon utopie, j’ai réalisé mon travail de création autodidactique en essayant de me défaire de tout ce qui m’avait été inculqué, appris, obligé, certaines choses digérées et ressassées.
Les oublier n’a pas été trop difficile étant cancre de conviction et d’avenir. Sans courants d’air, d’Art, chaque fois me réécrire, sans pour cela vouloir vous plaire, essayant de comprendre ce que je n’arrivais pas dire, ne pensant pas être un art-brutiste, je travaille ma vie en créant mon immortalité. Je suis prétentieux de ma responsabilité envers cette humanité dont je fais partie.
Pour finir, j’en dirais “Regardez-moi sans m’écouter, parlez de vous travers les œuvres pour qu’elles puissent vivre l’humanité qu’elles essaient d’en dégager.” Ne faisons pas des créations de la banalité artistique, car rien de rien n’est faire…il suffit d ‘en réinventer le croire .”MALOU ANCELINComme l’animal glissant dans les hautes herbes trace une sente parses allées et venues répétées, J’explore le même chemin, année après année, je l’accomplis comme un rituel, pénétrant de plus en plus profondément dans une forêt mythique, celle de la psyché humaine.
Ainsi, les sens aiguisés par des années de travail, par des gestes toujoursrecommencés, nourris de mémoires exhumées, de savoirs expérimentés,l’ Aventure se poursuit en pleine conscience, en liberté heureuse.
Passent et repassent inlassablement, Gardiens de la Terre, Veilleurs, ‘Pérégrinants’, tous ces hommes, toutes ces femmes qui nous habitent, ignorés souvent de nous-mêmes et qui avancent tranquilles et joyeux sur nos chemins d’éveil.
AUDIARD Michel« Face toutes les grandes questions fondamentales que l’homme peut se poser, j’essaie de m’amuser avec la sculpture. Je vis dans mon époque avec toutes ses contradictions et ses inepties, et le travail d’un sculpteur, c’est de proposer un peu de dérision par rapport l’histoire. »Michel Audiard est né Paris en 1951. Après un passage aux Beaux-arts en 1968, il brosse des portraits Montparnasse et Montmartre. Il sculpte dans de nombreux matériaux (bois, pierre, fer, etc. …). En 1978, il arrête complètement la peinture pour ne se consacrer qu’ la sculpture et monte sa propre fonderie d’art (dans la tradition du bronze et de la cire perdue) en Touraine. Il apprécie cette région la fois pour sa douceur de vivre et sa proximité de Paris. C’est ici que rayonne l’essentiel de son activité artistique (expositions, collections, ventes aux enchères).
Pour lui, la cire perdue est la voie royale de la sculpture, car tout sculpteur rêve de finaliser ses oeuvres en bronze.
Il crée statues, meubles, bijoux, stylos.
En 1995, il réalise son premier stylo plume. En 2005 il réalise son premier Passage, oeuvre en métal mettant en valeur « l’invisible, la transparence du statuaireLes Z’Animaux Musiciens sont le travail d’une année de collaboration entre l’artiste Michel Audiard et le président – directeur général d’Universal Music France, Pascal Nègre.
Au début de l’histoire, ces Z’Animaux sont une commande de Pascal Nègre pour sa propriété tourangelle. Il souhaite avoir des animaux musiciens au nombre de 61 représentant son année de naissance. Ces Z’Animaux Musiciens constituent ainsi un orchestre symphonique mozartien.
De plus, chacun des animaux représentés sont ceux existant dans sa propriété, comme sonGolden Retriever nommé Scarface (n°60), son âne nommé Tarzan (n°34) ou encore son cheval nommé Novak (n°33).
Toute l’année, Michel Audiard a donc proposé des croquis que Pascal Nègre a validés en choisissant la couleur de chaque animal. Ensuite Michel Audiard est passé la création : du dessin papier l’ordinateur, la découpe au laser dans des plaques d’inox laquées d’une résine époxy au four.
Egalement au mois de Juillet 2013, vous pourrez retrouver les Z’Animaux Musiciens, exposés au foyer de l’Opéra Garnier et au Petit Palais Paris.
GUILLEMAIN FrançoiseLe désir de peindre est venu avec la rencontre d’un professeur d’arts encourageant, d’un galeriste de Barbizon, d’aquarellistes m’offrant leurs recettes.
Avec la découverte des peintres de l’Ecole de Barbizon , puis de Bonnard de Soutine, Joahn Mitchell, Sam Francis…mon regard s’est exercé.
Depuis 1987, je pratique l’aquarelle, art spontané , correspondant montempérament :les ARBRES ET L’EAU étant un sujet de prédilection, je cherche donner matière, couleur et profondeur mon travail.
Mes promenades photographiées me servent de support pour le travail en atelier.
Les expositions personnelles en Galeries, Musées, Centres culturels, motivent mon travailMULHEM DominiqueNé le 13 juin 1952. Il excelle dans l’art de l’hyperréalisme et de l’holographie et revisite sa manière les grands tableaux de Maîtres.”J’ai remplacé mon carnet de croquis par la documentation photographique, mes pinceaux parl’aérographe et mon burin par le rayon laser…”. Dominique MULHEM expose clairement sonprogramme. Il demande la technologie d’apporter sa peinture le supplément d’âme qui est lamarque de son désir et de son ambition. La vérité de son art réside dans le dualisme de sa vision: voyant et voyeur, lorsque MULHEM voit l’art, l’art des autres, le grand art du présent et du passé, il éprouve en même temps la sensation aiguë de participer au grand regard collectif qu’une époque porte aussi bien sur sa condition actuelle que sur l’histoire de son passé. S’il a recours l’holographie, c’est pour restituer sa peinture l’épaisseur, la profondeur tangible de la mémoire.
J’avais vu la Galerie Eterso l’an dernier une exposition dédiée aux “Nouveaux Réalistes” et j’avais remarqué ce “regard du dedans” qu’évoquaient les holopeintures de Mulhem. J’ai eu envie de revoir l’artiste et je suis allé il y a deux mois lui rendre visite en compagnie de Jacques Lambert. Je me suis trouvé dans un atelier de la banlieue parisienne, surchargé de ses oeuvres, d’un laser bricolé ad hoc, de sa présence.
Voil son laboratoire mental, l’usine de ses songes, l’atelier où se condense en images dualistes l’intensité intérieure du regard, je m’attendais ne voir que des holopeintures, c’est de la peinture la puissance 2 qui m’a été montrée.
J’ai assisté une véritable visite de musée, la parfaite reproduction d’oeuvres de grands maîtres, devant lesquelles de jolies filles agréablement dévêtues prenaient une pose avantageuse. Des créatures de rêve devant une peinture de rêve ! devant ! c’est plutôt “Dans” que je devrais dire, car mon oeil s’est avéré incapable de faire la part des choses, d’effacer cette vision simultanée, d’en séparer les deux éléments.
C’est sans doute ainsi que fonctionne le cerveau de MULHEM, et c’est ainsi que fonctionne notre mémoire visuelle dans les galeries ou les musées. Cet homme discret et secret sait ce qu’il veut, ce bricoleur génial est plein de son sujet, qui est de nous donner voir la peinture qu’il aime et la peinture qu’il fait sous le même angle optique de la simultanéité. Si MULHEM nous prend au piège. c’est pour nous aider mieux voir au dedans, et du dedans. Voil ce que j’appellerais une leçon de peinture, et qui nous est donnée en douceur, sans abusive prétention. Une leçon dont je tire profit, si le regard de MULHEM semble parfois distrait, c’est qu’il est au-del des apparences superficielles, un peu plus loin d’elles et un peu plus près de la vérité de l’art.
Regardez ces oeuvres deux fois, elles en valent la peine, et attention, cette hygiène de l’oeil dans le “regard du dedans” risque de nous mener loin, dans la profondeur du rêve éveillé. Pierre RESTANY Milan, le 18 mai 1993SYLVIE B.Le travail abstrait de Sylvie.
B explore les méandres de l’âme humaine. Au travers desformes et des couleurs, elle dresse un panorama des sentiments humains.” La gestuelle de Sylvie B. tend vers le courant d’abstraction lyrique de l’Ecole de Paris ou de New York des années 50. Son oeuvre laisse toute la place l’observateur pour voguer vers les contrées lointaines de son imagination. »V.Gauthier (Décembre2006).
Sylvie B est faite de cette matière infinie et subtile que l’on nomme poussière d’étoiles…Son travail apaise et jouit d’une vacuité des sens en dehors de toute précipitation mentale. “” Les oeuvres de Sylvie B. artiste coloriste tourangelle, sont le reflet de sa personnalité forte et fragile la fois. Des couleurs palpitantes, intenses , denses, apposées directement sur ses toiles pour un rendu brut, au relief aléatoire. Des oeuvres sans prétention, où la lumière joue un rôle primordial, et donne au travail de l’artiste toute sa densité. Des oeuvres dans lesquelles se mêlent spontanéité, puissance et sensibilité. “” Quelques songes, quelques chimères semblent transgresser l’esprit de l’artiste pour évoluer librement vers l’Absolu, évoquant le voyage et la romance d’une abstraction tendre et lyrique. Ce travail est un appel l’harmonie et l’authenticité de l’âme humaine…”YAMAKI KazuoKazuo Yamaki, né Tokyo, Japon, dans les années 1950, est un peintre, dessinateur et sculpteur Nippo-Français, au mouvement « art abstrait » . Après un passage de 2 ans dans une des école des Beaux-Arts de Tōkyō, il fit ensuite un tour du monde des écoles des Beaux-Arts, avant de s’arrêter en France dans les années 1970. Il a exposé dans divers pays, mais surtout en France.
Sa philosophie :La Terre n’a pas été achetée, ni louée par l’Homme. Elle s’est donné sans compter. Elle aoffert l’Homme ses merveilles sans caution.
L’Homme est en train de scier la branche sur laquelle il est assis. Il doit d’urgence s’apercevoir que l’harmonie entre tous les êtres vivants est nécessaire pour continuer de se nourrir, de vivre et de rêver…L’Homme ne peut vivre sans le chant mélodieux de la Terre, sans sa beauté, sa sensualité. Il doit transmettre aux générations futures l’harmonie indispensable qui existe depuis des millénaires entre tous les êtres vivants pour retrouver sa sérénité et sa spiritualité.
Dans mes tableaux et mes sculptures, je veux montrer ce devoir de transmission entre la Terre, la Vie des hommes et l’obligation de trouver cet équilibre planétaire qui nous permettra de sauvegarder nos acquis pour les générations futures. les-metamorphozes.com/WordPress/actualite-et-agenda/