Possibles d'un monde fragmenté

Possibles d’un monde fragmenté

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L’École nationale supérieure des beaux-arts présente l’exposition annuelle des jeunes artistes ayant obtenu le diplôme national supérieur d’arts plastiques (Dnsap) avec les félicitations du jury.

Commissaire : Enrico Lunghi, Directeur général du MUDAM, Luxembourg

Le jury du diplôme était composé de Enrico Lunghi, président ; Cécile Beau, artiste ; Damien Deroubaix, artiste ; Larissa Dryansky, maître de conférences, Université Paris IV-Sorbonne.

Avec :

Marvin Aillaud, Margaux Bricler, Jeanne Carminati, Caroline Corbasson, Coline Cuni, Benjamin Efrati, Marin Esteban, Mara Fortunatovic, Juliette Goiffon & Charles Beauté, Ségolène Haehnsen Kan, Woojung Hoh, India Leire, Anne-Catherine Le Layo, Mazaccio&Drowilal, Caroline Mesquita, Camille Rosa, Giorgio Silvestrini, Soh Boram, Raphaël Tiberghien.

« Découvrir des pratiques de la plus jeune génération d’artistes en présidant le jury de l’Ensba fut pour moi un véritable plaisir et une source d’émotions. Plaisir de voir ces jeunes artistes présenter et défendre un travail développé au cours des cinq années passées dans le milieu stimulant de l’école sous l’œil expert des enseignants, et plaisir de partager avec les autres membres du jury nos impressions et nos appréciations – nos jugements étant subjectifs et nos discours multiples, bien entendu, sans prétention une seule vérité. É motion aussi de déceler ici une passion profonde, l un talent incontestable ou bien un potentiel encore enfoui, et émotion de les savoir toutes et tous en passe d’affronter le monde “du dehors” pour y tracer une voie qui peut-être en inspirera d’autres.

De mon point de vue luxembourgeois, la lisière du monde germanique et francophone, ces pratiques me semblent faire la part belle l’intériorité (la persistance de l’enfance, la psyché) et l’analyse (du monde, du monde de l’art aussi), moins l’affirmation d’une présence singulière sans besoin de justification, comme on la décèle peut-être plus souvent dans les pratiques des pays de l’Est ou du Nord de l’Europe.

Mais il ne s’agit pas de suivre le monde, il faut l’inventer partir des conditions de départ : s’il est aujourd’hui, contrairement ce qu’assènent les slogans publicitaires, fragmenté, opaque et sans amour, les possibles qu’il engendre permettent tout autant de l’abîmer que de le réenchanter. »

Enrico Lunghi

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