PASCALE HUGONET

Pascale Hugonet, plasticienne autodidacte, trace comme elle respire.

Si sa démarche peut s’apparenter un exercice monacal ou ascétique, le systématisme du trait nous ramène une gestuelle ancestrale qui évoque avec puissance le temps qui passe.

Rothko aimait dire que « L’art recèle toujours des évocations de la condition mortelle ». La plasticienne s’y applique sans imposer de malaise.

Le motif, le “presque rien” comme vocabulaire, c’est une graphie du geste qu’elle nous donne voir dans ses œuvres sur papier.

Les vibrations se créent dans les frottements et les écarts; les nuances apaisantes autant que dynamiques, dessinées ou scarifiées, réveillent les méandres d’une utopie.

Au regard, elle impose de s’approcher au plus près, de s’ajuster et suggère ainsi un nouvel espace de perception.