Michael Beutler, Knock knock, du 29 mars au 9 juin au Grand Café, centre d’art contemporain de Saint-Nazaire
- Du 29/03/2013 au 09/06/2013
- Localisation : Le Grand Café
- Site de l'événement
Exposition du 29 mars au 9 juin au Grand Café Réalisée en collaboration avec l’Atelier Calder, Saché, avec le soutien du Cnap Vernissage le jeudi 28 mars partir de 18h30, en présence de l’artiste
En résidence l’atelier Calder du 2 janvier au 30 avril Visite d’atelier Saché le 30 et 31 mars partir de 14h Intimement reliées aux lieux dans lesquels il intervient, les œuvres de Michael Beutler s’appuient tout autant sur les volumes que sur l’histoire des bâtiments investis dont il propose une lecture singulière. Amples et généreuses, ses installations concentrent de multiples préoccupations formelles. Lors d’une première phase de travail, l’artiste mixe entre elles les formes de son « répertoire », issues de précédentes explorations, et les actualise selon les nouveaux contextes d’exposition.Les sculptures de Michael Beutler sont des architectures autonomes l’intérieur d’autres architectures dont il s’empare . Il n’intervient pas sur l’espace existant, mais la démesure de sa propre intervention dans un lieu donné en bouleverse totalement la perception. Le résultat s’apparente alors une interprétation de l’espace choisi, que l’œuvre vient révéler et habiter. Pour y parvenir l’artiste remet en question les principes de construction habituels. Souvent utilisés contre-emploi, les matériaux : feuilles de papier et carton, planches de bois, feuilles de métal, tiges de bambou, liens textiles, moteurs, teintures sont mis en œuvre selon des procédésempiriques relevant d’une forme de « logique » propre l’ingéniosité de l’artiste. Ainsi, dans sa pratique, Michael Beutler aime trouver des résolutions concrètes dans la mise en œuvre de chaînes de production expérimentales. Réalisées parfois l’aide de machines archaïques qu’il conçoit lui-même et issues d’un travail collectif réorganisé la manière d’une chaîne de fabrication manuelle, libre et inventive, ses constructions relèvent de moyens et d’énergies contradictoires : elles sont la fois bricolées et très précises, réfléchies et spontanées, imposantes et fragiles, simples et techniques … C’est cet endroit d’indétermination entre forme finie et processus que sa sculpture advient, procurant ainsi le sentiment que l’espace de l’exposition et l’espace de l’atelier se confondent. A travers ces mises en tension, l’artiste joue avec la notion de fonctionnalité (de l’objet, de l’outil de production), de rémanence (des histoires, des sensations), en même temps qu’il interroge avec persistance les procédés de fabrication qui façonnent notre paysage quotidien. En créant ses propres conditions de construction architecturale, Michael Beutler s’attaque avec brio l’atonie de la standardisation tant au niveau des formes que des procédés. De cette pensée critique et analytique mise en pratique, il découle un certain nombre d’interrogations sur notre relation (psychique et fonctionnelle) cet environnement, la notion d’espace public et d’espace privé. Pour Knock Knock [1] , sa première exposition personnelle en France, Michael Beutler s’invite parmi les esprits du Grand Café pour entreprendre une exploration singulière des techniques et des espaces – une aventure dont les matériaux et les lieux ressortent transfigurés. Com missaire d’exposition : Sophie Legrandjacques, directrice du Grand Café [1] Le titre fait référence une tradition toujours d’usage Singapour, qui a particulièrement frappé Michael Beutler, lors de sa résidence en 2011. Avant d’entrer dans un espace, qu’il soit occupé ou vide, chaque visiteur se doit de signifier sa présence l’esprit du lieu en frappant la porte avant de franchir le seuil de chaque nouvelle salle, en signe de respect. – Michael Beutler est né en 1976 Oldenburg, il vit et travaille Berlin. Michael Beutler est diplômé de la Städelschule de Frankfurt et de Glasgow School of Art, les œuvres de Michael Beutler ont été présentée Portikus (Franckfort – 2007) et au musée Folkwang Essen. Il a participé la Biennale internationale d’art de Berlin en 2005 et la Biennale Internationale d’art de Moscou (2005). Il a exposé Secession (Vienne 2002) Une exposition personnelle lui a été consacrée au Bonniers Konsthall Museum Stockholm en Suède (2008), il a participé en 2012 l’exposition collective la vie des formes aux Abattoirs de Toulouse. Il a participé de nombreux événements (Frieze Londres, Art Basel, 2009…). L’exposition est une collaboration Le Grand Café et l’Atelier Calder, Saché qui acceuille Michael Beutler en résidence de janvier avril 2013. Michael Beutler a bénéficié d’un soutien pour le développement d’une recherche artistique du Cnap. Elle s’inscrit également dans le cadre du Printemps de l’Architecture . [1] Le titre fait référence une tradition toujours d’usage Singapour, qui a particulièrement frappé Michael Beutler, lors de sa résidence en 2011. Avant d’entrer dans un espace, qu’il soit occupé ou vide, chaque visiteur se doit de signifier sa présence l’esprit du lieu en frappant la porte avant de franchir le seuil de chaque nouvelle salle, en signe de respect. –