Jauge limitée & Port du masque obligatoire
Fermeture des portes à 23 h

Avec : Alexandre Chanoine | Antoine Boute | Félix Blume | Jonathas de Andrade | Julie Rousse | Lena Hiriartborde | Luce Moreau | Maxime Berthou & Mark Pozlep | Robertina Šebjanič | Špela Petrič | The WA & Olabo | Thomas Tilly | Voogt – Madely Schott & Phabrice Petitdemange | Wild Project éditions | Postcoïtum | Zar Electrik | La Sirocco

En cette ère de déséquilibre sanitaire et de cloisonnement des relations au monde (inter-humaines comme inter-espèces), les questionnements écologiques en tant qu’étude des interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu s’imposent comme primordiaux. Ils mettent en avant les réflexions théoriques et recherches plastiques d’une communauté étendue de chercheurs et d’artistes partant du constat que notre société contemporaine, construite par une humanité évoluant dans l’illusion de progrès, s’est peu à peu aliénée du reste du monde vivant.

Notre proposition curatoriale réunie sous le titre Métaboles (changements, transitions) forme une sélection de projets pour la plupart inédits proposant des réflexions dans les domaines des relations entre l’humain et son environnement naturel, autour des notions de soutenabilité, de résilience et des effets du capitalocène sur les autres êtres vivants.

La proposition curatoriale Métaboles forme une approche des problématiques induites par la séparation des notions de nature et de société qui a une répercussion directe sur les échanges métaboliques entre l’homme et son environnement ; l’épanouissement de la vie et son mouvement cyclique s’en trouvent comme stoppés nets, créant un déséquilibre du vivant.

Comment les artistes se sont-ils emparés de ce constat et quelles sont leurs postures face à l’urgence de décoloniser la nature ?

D’un point de vue élargi, différentes formes d’imperméabilités délétères isolent l’humain de son écosystème et perturbent sa relation biologique et spirituelle à la nature comme milieu, et plus essentiellement en tant qu’entité l’englobant. L’évolution symbiotique de l’homme avec sa technologie au fil des siècles derniers peut apparaître comme un facteur sensitivement aliénant, au même titre que la bétonisation, la pétrochimie, ou la virtualité lui imposent un environnement matriciel alternatif.

Animal inadapté au nouveau monde qu’il s’est aménagé, l’humain est augmenté d’outils comme autant d’extensions de ses instincts ; il résiste ici au déterminisme biotechnologique, questionne l’altérité, recherche la porosité et l’empathie jusqu’au « délire métabolique » le faisant enfin se sentir
plante,
pierre,
eau

Au programme de cette semaine : Exposition, projections de films, discussions, conférences et rencontres, performances et concerts.

L’entrée est sur donation et le public sera accueilli dans le respect des règles sanitaires en vigueur et avec une jauge limitée sur place.

Métaboles est co-produite par 1979, Ateliers Jeanne Barret, DDA Contemporary Art, M2F Créations|Lab GAMERZ et OTTO-Prod.

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