L’urbain est notre sécrétion

En quelques décennies, l’urbain a englobé puis remplacé le vieux binôme ville/campagne, se présentant comme la mégastructure diffuse où nous habitons aujourd’hui. La période que nous vivons est celle où l’accélération de ses extensions est telle qu’elle rend tangible sa processualité. Cette chose mouvante, aux formes indéfinies, semble s’être affranchie pour devenir une entité autonome aux mutations imprédictibles.

Uttarayan ausculte les spasmes de ce Léviathan. Il oeuvre la mise en forme d’un abécédaire borgésien de l’urbain : par le stalking, par l’épuisement de ces « espèces d’espaces » et par la captation frénétique de ces incongruités. Les dessins, les pliages et montages video puisent dans cet abîme de signes. Ils traduisent in vitro les logiques mouvantes qui animent notre écoumène.

L’exposition se développe en deux temps :

Elle débute comme un atelier ouvert où la croissance erratique de la structure-processus «Hybris» s’observe au jour le jour. Un second temps présente une figure achevée, un montage vidéo retrace les étapes de son déploiement et dévoile les logiques et errements ayant présidé son élaboration.

A mi parcours, un vernissage avec live painting célèbre en musique la construction achevée, et ouvre le second temps de l’exposition.

VERNISSAGE LE 2 OCTOBRE A 18h30 AU CMAV