L’umière de l’Instant- Jean-charles Quillin, peintures

Libérer la lumière du Noir, ombre que Jean-Charles Quillin a bien connue et a retrouvée dans sa peinture faite de terre, de cendres, de pigments de poudre de graphite, de marbre, de verre, de métaux.

Il l’a travaille avec ses mains, sans notion de temps, captant toute l’énergie en lui et autour de lui.

« Quand on ferme les yeux, on fait le Noir et on voit de la Lumière ».

La matière devient subtile, sensible : c’est le dessous de la chair qui tressaille. Le souffle de la vie s’y dépose, s’y inscrit avec ses traces impalpables. Dans ce noir profond la braise a surgi et avec elle la musique d’un message, d’un chant de rides et de rêves. Des personnages, dans d’autres tableaux, pour exister ont percé le trou noir. Leurs regards présents, intenses, aux lueurs animales, tamisés de tendresse et d’innocence, nous intimident et nous captivent.

Voyage au cœur de la nuit…

Voyage au cœur de l’être.

Marie Vitoux