L’oeil de Shiva – vernissage 2 février à 18h30

” L’oeil de Shiva” Photographies de Dominique Guillemain d’Echon

Des regards, emplis de lumière et de dévotion, miroirs du coeur. Des gestes justes, de l’art au quotidien, de corps coeur. Ainsi, guidés par la danse, pouvons-nous entrer dans la contemplation d’un monde où le sacré est naturel, et hommes et lieux, leur juste place. Dominique Guillemain d’Echon, photographe, et Maya, danseuse de Bharata natyam, nous livrent une autre vision de l’Inde, celle qui dévoile pas pas le chemin conduisant au del des apparences. Dominique Guillemain d’Echon photographie depuis 1982. Tout d’abord photographe de studio, elle est aujourd’hui spécialisée dans les reportages “art de vivre” et travaille notamment pour la presse déco et culinaire (Maison Créative, et depuis 2008 pour le magazine Régal). Elle collabore des projets institutionnels d’envergure en réalisant les campagnes photographiques du Centre des Monuments Nationaux (série des Imaginaires entre 1990 et 2000), des Nuits Lumlière de Bourges et plus récemment pour le Conseil Régional du Limousin. Elle mène en parallèle une recherche personnelle sur l’esthétique des corps en mouvement, sur scène et en studio.

Première rétrospective en France du miniaturiste Vijay SONI Artiste peintre miniaturiste : Vijay Soni est né en 1980 en Inde dans l’état du Rajasthan, dans une famille de peintres miniaturistes. A l’âge de 13 ans, il commence apprendre la technique de la miniature et prend plaisir peindre en écoutant de la musique. Après avoir approché et s’être intéressé différents styles de peinture, il a poursuivi sa quête de l’excellence dans la miniature traditionnelle pour une partie de son œuvre. Il réalise aussi des œuvres dites « de fusion ». Alors nourri de la culture indienne traditionnelle, il crée des œuvres « personnelles et uniques ». L’art ancestral de la miniature continu donc être transmis et pratiqué, il est bien vivant encore aujourd’hui.

Vijay Soni parle ainsi de son art : Concernant la définition de la miniature l’un des aspects de sa définition est que l’on s’attache dans cette peinture aux détails les plus fins et les plus délicats. On utilise pour cela des pinceaux faits avec du poil d’écureuil, poil qui est plus fin que les cheveux humains. Avec un tel matériel on obtient une peinture «soyeuse, délicate, raffinée». Malgré son nom, une telle peinture peut être réalisée « en grand format » mais cela ne doit pas nuire sa beauté. Il y a beaucoup de styles de miniatures : Mewar, Mogul, Bundi, Kota, Kanga, Pahadi, Madhubani et d’autres encore. Traditionnellement on utilise pour cette peinture « les stones colours ». Celles-ci doivent auparavant être transformées en fine poussière. Plus tard on utilisera aussi les couleurs venant des végétaux et des minéraux. Dans tout les cas, le processus est long avant d’obtenir la texture désirée.

Quand je travaille pour le marché de l’art, j’utilise « les stones colours » que je réalise moi-même en les réduisant en poussière, avant d’ajouter de la gomme arabique et de l’eau. J’ai alors une sorte de pâte avec laquelle je peux travailler. Je souhaite partager ce plaisir que j’ai réaliser ces œuvres. Vijay Soni.