JG Gwezenneg

Né Rennes en 1941, JG Gwezenneg a d’abord fréquenté quelques ateliers Paris, mais il montre rapidemment son refus de s’intégrer quelconque école de peinture et poursuit son chemin en solitaire. En 1968, il s’installe dans le bocage de la Hague, région battue par les vents et la mer. C’est l , sur le littoral cotentin, que Gwezenneg reproduit les gestes de ses ancêtres qui récupéraient les objets épars issus des naufrages. Comme les Celtes, ce breton est un “pilleur d’épaves”, “épaveur”, “galaneur”…. de ses longues escapades arpenter les plages, il glane des vestiges d’ordre minéral, végétal ou organique que la mer a déposé sur le sable. Une fois dans son atelier, antre d’alchimiste blotti dans les bocages de la Hague, Gwezenneg s’emploie redonner vie ses déchets jetés, hors d’usage, ces matériaux qui ont subi l’épreuve du temps. Son oeuvre en perpétuelle gestation témoigne d’une obsession poussée l’extrème du processus de décomposition qui se cache derrère toute forme de vie.