Henri Baviera à Saint Paul de Vence

Henri Baviera né en 1934, originaire de Saint Paul de Vence, a été 16 ans le plus jeune peintre du village. Depuis, il n’a pas arrêté de peindre, de dessiner, de sculpter, de graver. Dans son parcours, il a rencontré et travaillé avec bon nombre d’artistes comme Lurçat, Goetz, Miotte, Hartung, Jenkins, Arman, César, Verdet, Paul Roux, Borsi, Dauphin et bien d’autres…

Sa peinture a traversé différentes périodes : figuration, compositions minérales, recherche sur l’origine des formes fondamentales, onirique, puis les compositions naturalistes d’aujourd’hui. Oeuvres qui confirment la diversité de son grand talent et son originalité. Une de ses expériences dans la gravure a été d’y introduire un aspect plus pictural par l’emploi du relief et de la couleur : “la polychromie relief“.

De nombreux voyages et expositions : Europe, EU, Canada, Japon et Brésil. Durant l’un de ses séjours prolongé au Japon étudie la fabrication du “washi“, papier japonais et expérimente la polychromie sans presse. Sa rencontre avec de nombreux poètes a donné naissance de magnifiques livres d’artiste, réunissant poèmes et gravures.

L’œuvre actuelle d’Henri Baviera ne produit pas une impression fugitive, le regard glisse, puis revient. L’œuvre prend place, nous imprègne. D’où vient ce sentiment étrange de flottement entre deux espaces, l’air et l’eau, l’air et la terre, la terre et l’être, l’être et le cosmos…A première vue, les compositions semblent immobiles mais l’apparence est trompeuse. Henri Baviera nous emmène dans son voyage, travers, brèches, strates et miroirs, au plus profond et plus inattendu de notre imaginaire. C’est la fusion de la matière et de l’être, la communication entre les éléments terrestres et célestes. Est-ce surréalisme, abstraction épurée, construction onirique, métaphysique ou mystique ? L’œuvre est inclassable, en dehors des courants établis.

Selon Baviera : “Aujourd’hui, l’évolution du monde m’entraîne au del de moi-même. Je suis en retard d’elle mais mon imaginaire cherche la devancer.“

D.B.

Nigel Ritchie, né Londres en 1947, Nigel Ritchie vit et travaille dans le Midi de la France depuis plus de 30 ans.

Travaillant le bois, le marbre, le bronze, le fer, la pierre ou le grès, ses œuvres sont poétiques, quand il s’agit d’œuvres en fer et en pierre, puissantes quand il s’agit de totems, ou douces par leur poli satiné quand il s’agit de marbres ou de bois. Les expressions jaillissent de l’imaginaire, surprennent les spectateurs qui découvrent avec admiration la remarquable réalisation structurelle, reflétant la fois la rigueur et la technique, sans compter une pointe d’humour et de poésie.

Nigel Ritchie sait redonner le souffle un bout de ferraille ou un tronc de bois mort. Regardons son œuvre au-dedans, cela nous étonnera encore…

D.B.

La Galerie Dung Bui ouverte en 1995 Paris près du carré Rive gauche, s’est appliquée promouvoir pendant les cinq premières années des artistes issus de L’Ecole française des Beaux-arts d’Indochine, fondée par Victor Tardieu en 1926. La galerie suit ses artistes d’Europe et d’Asie, peintres, calligraphes, photographes, sculpteurs. Organise plusieurs expositions itinérantes Paris, Nice, Toulouse, regroupant 25 artistes dont celle de Nice en 1997 où Dung Bui rencontre divers critiques d’art parmi lesquels Frédéric Altmann.

Depuis 2007, la galerie a quitté Paris et s’est installée au cœur du vieux village de Saint Paul de Vence. Aujourd’hui la galerie s’oriente vers un art plus délibérément contemporain et s’est diversifiée dans la diffusion de littérature poétique avec les éditions “Voix d’Encre“ et de livres rares d’artistes tirage limité. Elle attire une clientèle fidèle d’amateurs d’art d’aujourd’hui et de poésie.

La galerie est ouverte pendant l’exposition du mercredi au dimanche de 10h30 12h30 et de 14h30 19h30