Pour sa deuxième exposition collective, la Maëlle Galerie invite Ernest Breleur, Julien Creuzet, Iris Della Roca et Antoine Poupel sur la question du féminin. God’s creatures De la lumière, sueur, pierre, transparente, que l’on transforme en matière, en forme, en oeuvre. L’artiste crée son image, de ses déclenchements, ses découpages, ses assemblages, il en fait un langage. Il y a de ça, de la photographie, colorée d’IRIS DELLA ROCA, aux sculptures suspendus d’ERNEST BRELEUR; Il y a des corps-supports, de la transcendance, l’immanence de l’âme, dans les clichés d’ANTOINE POUPEL. L’individu, ou l’être? Qui fait naitre l’envie de faire?
L’humain qui est au centre de l’existence.
Il y a du vivant, de la vie lueur des dieux, créateurs, alors pourquoi God’s créaturesen guise de titre?
Du diaf au diaphragme,le long de cet homme,colonne, les oeuvresricochent les unes aux autres,en un mouvement de vertèbres.
De la noirceur des ténèbres, jaillit la vie, en un flash, en une danse sensuelle.
Créature, ô ciel,j’ai souvent peur de ce que je suis, lorsque je pense ces idées qui persistent.
Mes vils faiblesses. L’autre, qui m’obsède.
Souvent j’ai peur d’être elle, du diaf au diaphragme,le long de cette flamme solaire. De mon bout de côte, j’en fais de la chair, viscère. Mais elle est moi, et je suis elle, en une coulée, fluide. J’ai perdu le nord, j’ai perdu mon genre, en plongeant mes mains fertiles dans cet immense triangle. Il y a du parfum, il fallait me parfaire, le long de cette flamme, entre mes jambes. Ô sexe, qui diffère, seules mes envies disent vrai. Il y avait du elle en moi, je me devais de l’extraire,de mes apparats, extra. C’est cette autre, qui me pousse, ce plus, ce xx, ce xy que je cherche et que je n’ai pas. Mais j’ai ma tête, reliée mes mains…Julien Creuzet

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