GIANCARLO CAPORICCI Exodus

GIANCARLO CAPORICCI Exodus

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La Galerie Gourvennec Ogor est heureuse de présenter la première exposition personnelle à la galerie de l’artiste d’origine italienne Giancarlo Caporicci.
L’exposition ouvrira le jeudi 24 mai de 18 à 21 heures en présence de l’artistes, et sera visible jusqu’au 23 juin 2012.
Né en 1946 à Naples (Italie), Giancarlo Caporicci vit et travaille à Paris (France).«Le langage des Tensio-structures en développement continu détermine une variation infinie de formes. Une forme dans l’espace est caractérisée par l’élasticité de la matière, par la tension des points limites, par la variation des dimensions et des émergences. En somme, par le jeu calculé des adhérences et des dilatations. Ainsi, l’aspect mécanique physique, agissant concrètement sur la matière pour en révéler la consistance et la lecture individuelle de l’espace, sollicite des facultés la- tentes. En outre, les réactions des couleurs qui renaissent par leur réfraction et leurs transparences alternativement omnidirectionnelles et modulées, sont la source d’une thérapie possible pour la faiblesse de la perception contemporaine, souvent réduite, fragmentée.» Giancarlo Caporicci

C’est une proposition.. Timour est d’accord, et vous ? C’est un costaud, dit Timour, l’ami des géants, à son camarade de classe. Et c’est vrai, Gian- carlo Caporicci est repérable dans une foule, une assemblée, imposant, avec la fragilité de ceux qui tournent facilement la tête. Et quelle tête ! C’est un compliment, bien sûr. Il se défend contre l’immobile en fabriquant sculptures, tableaux et autres objets qu’il trouve quand il cherche, et il cherche tout le temps, bien entendu. C’est un travailleur, énorme. Il répare, entretient, refait, donne à l’œuvre l’aspect qu’il tire de ses grimoires personnels. Et dans son œuvre (a-t-il une œuvre ou des œuvres ?), il est parfaitement vi- sible. S’il ne ménage aucune matière, de l’ardoise à la ficelle, du fer au néon, de l’élastique qu’il sait peindre à la tension d’un cercle qu’il incorpore, il a la nervosité de l’artisan qui interroge. Il demande de sortir de cette discipline et c’est l’explosion de pièces très hautes, très larges dont il faut trouver l’emplacement : entrepôts, halls de banques et de gares, à vous d’avoir Caporicci… Mais il sait être intime, proche d’amis de toujours et l’œuvre fait une apparition bienvenue. L’ardoise est caressée, le bois découpé savamment. Il a vu et revu le monde, l’autre qui a triché, l’autre qui laisse sa trace, l’autre qui dort, l’autre qui n’est que l’autre, l’artiste inconnu, connu et reconnu. Et quand il va vers l’enfance, il soude. Les étincelles brillent, la lumière jaillit et Timour qui a écouté, conseille d’aller voir Caporicci à l’expo, l’homme et l’œuvre sont là, parallèles, transparents et surtout intacts.
Catherine Topall

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