GÉRARD FABRE / ÉRIC PASQUIOU
- Du 12/12/2011 au 07/01/2012
- Localisation : Galerie du Tableau
- Site de l'événement
Gérard Fabre
Pour lui, la couleur reste franche, non ambiguë. Travailler des volumes liés un soulèvement éteint ne demande pas un effort studieux, une crispation de la perception; il tient des formes qui le tiennent sans se sentir otage ou redevable de les historiciser. Cette apparente liberté joue la longue car l’acidité de celui qui construit des choses agglutinées, pleines de gluten, ne se paie pas de formules. Comme si une facilité de mise en forme se réduisait forcément du superficiel, un art digne d’être référé. Extrait du texte d’Emmanuel Loï, Journal Sous Officiel. Éric Pasquiou La notion fondamentale est celle de montage. La définition donnée par Eisenstein me convient : « Le montage est l’art d’exprimer ou de signifier par le rapport de deux plans juxtaposés de telle sorte que cette juxtaposition fasse naître l’idée ou exprimer quelque chose qui n’est contenu dans aucun des deux plans pris séparément. L’ensemble est supérieur la somme des parties. ». Dans le cas d’Éric, un seul plan fixe contient une multiplication, une inflation de plans. Dans la notion de collage, au même titre que le pouvoir de contagion du langage, il y a sujet de contamination, celle du sujet, celle des oppositions, celle de la fiction dans l’archive, celle de l’archive dans la fiction, celle des images collectives, celle de l’arrière-plan. Extrait du texte de Luc Jeand’heur. Marseille, 2007