Sortie officielle #3 du ” dernier ” numéro de fondcommun organe de presse problématique, le numéro zéro un deux, la Galerie du tableau [37, rue Sylvabelle 13006 Marseille | 04 91 57 05 34] dans l’entre-deux tours des élections présidentielles, du lundi 23 avril au samedi 5 mai 2012 avec des propositions d’Arnaud Vasseux, Guillaume Fayard, Cawa-Sorix et Frédéric Nevchehirlian…

fondcommun est une espèce « hors-norme » de journal — entre la revue d’artistes et le gratuit urbain. Il est constitué de propositions problématiques, dans leurs formalisations, leurs processus de création, leurs contenus et dans le fait de les rendre publics. La revue, coordonnée par Vincent Bonnet, propose une écriture collective et commune, en image et en texte, directe, manifeste, ambiguë et complexe. Elle est actuellement tirée 5.000 exemplaires.

Pour l’ouverture, le lundi 23 avril 2012 19 heures précises :

Une performance de Cawa-Sorix au titre de 50 000 (cinquante-mille) 2012.

Des micro-lectures de Guillaume Fayard, (écrivain, traducteur, musicien). Il lira des extraits de Pause et de sa dernière traduction, Distrait de Jalal Toufic, aux éditions Les Petits Matins. Il est membre du groupe GGYBS ( http://soundcloud.com/ggybs )

Un micro-concert Frédéric Nevchehirlian [ http://www.nevchehirlian.com ] (sous-réserve).

Et en continu du 23 avril au 5 mai 2012 :

Self-service. Diffusion massive de l’organe de presse, in situ. Tas et cartons.

Exposition murale du chantier du numéro venir autour de la figure & concept du zéro proposé par Arnaud Vasseux et la rédaction.

ZERO : point de départ et figure de l’infini. La rémanence dans notre présent de cette figure constitue la base d’une interrogation, d’un arrêt sur cette idée dangereuse, pour reprendre l’expression de Charles Seife. Le mot et le signe apparaissent et ressurgissent dans notre environnement ; les zéros se multiplient au moment où les logiques d’accumulation, les logiques de profit se généralisent et menacent les systèmes économiques d’effondrement. Les médias de masse, les produits, la langue et les textes véhiculent des zéros ou le mot prend le sens soit d’une promesse (“économie zéro”), soit d’une catastrophe (“Ground zéro”). Le zéro accompagne l’histoire et semble une des figures privilégiées pour dévoiler en creux les différences et les tensions au sein des civilisations. Le zéro explose et expose, il est le souffle (“Siphr”) qui enveloppe nos vanités.

http://fondcommun.free.fr /

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