Le Musée Mendjisky- Ecoles de Paris dévoilera partir du 8 septembre une partie de son Fonds permanent dans le cadre d’une exposition intermédiaire intitulée :

M aurice M ENDJIZKY et la F IGURE H UMAINE , autour des dessins préparatoires sur le Ghetto

(1947-1950) , ainsi que des dessins faits pendant la guerre (femmes, enfants, scènes de guerre, dessins satiriques), un ensemble d’une qualité et d’une force impressionnante avec l’encre comme métaphore

du sang et des larmes.

Cette exposition rimera sur le plan musical et poétique avec une cantate du compositeur

F RANCIS P OULENC F IGURE H UMAINE : une œuvre symbolique, écrite en 1943 et, chantée en France en 1947 par un double chœur capella sur des poèmes de P aul E luard, dont le plus célèbre hymne de la résistance, “Liberté”.

Cette œuvre, ample et sensible, entre en parfaite résonnance avec le travail discret et exceptionnel

de Maurice Mendjizky qui exprima pendant cette période tragique le plus fort de son génie de dessinateur.

« Tout est sauvé » le poème écrit par Eluard qui accompagne le recueil sur les

Combattants Martyrs du Ghetto de Varsovie est de la même veine poétique surréelle, nous plongeant la fois dans un climat de détresse et d’espérance.

A travers le dessin, le chant et la poésie, la Figure Humaine prend tout son sens et s’impose travers le temps puisqu’encore en 2014 elle est martyrisée partout dans le Monde.

Référence musicale : Figure humaine de Francis Poulenc (38 mn) Laurence Equilbey, chef d’orchestre, Chœur : Accentus (Naïve)

Le premier étage est consacré aux peintres de la Première Ecole de Paris avec des œuvres de Henri HAYDEN (1883-1970), Maurice MENDJIZKY (1890-1951), Simon MONDZAIN (1887-1979), Lazare VOLOVICK (1902-1977).

Au cours de ce mois de septembre les visiteurs seront aussi introduits l’œuvre du fils de Maurice, Serge MENDJISKY . Ils découvriront travers peintures, dessins et collages photographiques, comment l’œuvre admirée du Père résonne dans celle du fils. On y retrouve la même curiosité pour tous les courants proposés leurs époques et la même exigence exprimer la réalité avec sensibilité et imagination.

Maurice Mendjizky avait coutume de dire son fils « Un don sans travail, n’est qu’une mauvaise habitude ». Malgré une transmission écourtée par la guerre, la leçon fut influente. La conformité de goûts et l’attachement la peinture de chevalet fit le reste. Ainsi, le culte humaniste de la beauté fut poursuivi, et alors les œuvres riment comme les deux vers d’un poème.

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