Exposition “Seigneurs de Brenne”
- Du 15/09/2018 au 29/03/2019
- Localisation : Domaine de la Crapaudine
- Site de l'événement
- Organisateur : John Byron
« SEIGNEURS DE BRENNE »
L’Anthropomorphisme est un art récurrent au 18ème siècle, et l’on trouve nombre d’exemples à travers la littérature illustrée, ainsi que les peintures de maitres. Chiens, chats, mais aussi et surtout animaux de la chasse, voire de la ferme, se parent ainsi de tenues d’apparat, et prennent la pose, donnant ainsi un pendant surréaliste à un rigorisme trop strict du portrait d’époque, et révélant le lien indéfectible et naturel entre l’Homme et l’Animal.
A la manière de ces peintures de maître, mais avec les moyens d’aujourd’hui, « Seigneurs de Brenne » est une série de dix portraits anthropomorphiques représentant les principales espèces animales rencontrées en Brenne, affublées de tenues 18èmes, d’aristocrates, officiers et autres princes ou empereurs d’antan, réalisés et encadrés par l’Artiste John Byron.
“Seigneurs” parce qu’au delà du symbole de l’aristocratie présente dans ces contrées du Centre de la France, et des figures animales qui y sont largement représentées, l’anthropomorphisme prend en Brenne une dimension particulière où l’Homme et l’Animal ne font presque plus qu’un …
Car au-delà du simple rapport de prédation et donc de la chasse, ici on prend le temps de découvrir et d’aimer cette nature et cette faune … Il n’y a qu’à voir, dès le printemps sonné, les hordes de photographes à l’affut du moindre envol … ou fin septembre, les véhicules garés à la nuit tombée aux abords des bois, où locaux et touristes informés se pressent pour écouter religieusement le fameux “brame” du cerf …
En hommage à ses racines et à certaines personnes chères à son cœur qui ne sont plus forcément de ce monde, l’idée était d’investir cette merveilleuse région, dite en “bas-Berry”, pays de Georges Sand et riche de près de 1000 étangs, qu’est la Brenne. Et quel « écrin » plus merveilleux que le Domaine de la Crapaudine pour se faire …
A la fois hommage, clin d’œil à certains « emblèmes » régionaux, et délire artistique, une invitation au rêve, afin qu’un peu de cette poésie oubliée, ou tout au moins d’un autre temps, réinvestisse nos chaumières …
A PROPOS DE L’ARTISTE
Autodidacte, passionné de Photographie & d’Arts Graphiques qu’il pratique en amateur depuis plus de quinze ans, John Byron – pseudonyme emprunté il y a quelques années déjà, à un célèbre navigateur du 18ème, aïeul du célèbre poète romantique, Lord Byron, – entretien depuis toujours une fascination pour l’époque Victorienne et les univers mystiques, surréalistes … Une passion dévorante, entretenue au fil des ans sous toutes formes d’arts, qu’il est temps de partager et de confronter à l’œil du public …
Après un premier projet photographique intitulé « Sons Of Decay » mené de 2010 à 2015, mettant en scène bâtiments industriels, châteaux abandonnés et vers de son propre cru, « Victorian Animals » né début 2017, marque un tournant plus abouti et une révélation au public, à l’interface des univers qui lui sont chers. A l’origine, un tableau intitulé “Bulldog Officer”, représentant son chien bien-aimé, Lucius, devenu symbole, qui est et sera de toutes ses pérégrinations dans cette aventure.
A la fois un peu “explorateur” et un peu “poète”, un peu Dr Jekyll & Mr Hyde, bienvenue dans son “monde”, un monde où rime avec une certaine élégance, les relents d’une époque déchue et révolue …