Exposition photo "NEW VISION" à la galerie La Bohême / Deauville

Exposition photo “NEW VISION” à la galerie La Bohême / Deauville

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La Galerie LA BOHEME présente l’exposition photo

“NEW VISION”

Avec les artistes :

Derrick BORTE et EL PRADINO

Cette exposition présente les récents travaux de photomontages de Derrick BORTE (photographe américain qui nous fait voyager dans son interprétation de la création au fil de ses compositions. D. Borte est aussi réalisateur de longs métrages dont “The Joneses” avec présenté en 2010 au festival du cinéma américain de Deauville) et de EL PRADINO (Photographe français de culture américaine qui reinvente l’espace urbain des grandes villes internationales au travers de ses compositions).

L’exposition est présentée du 29 août au 24 novembre 2011.

Vernissage en présence des artistes le samedi 03 septembre 2011 partir de 18h00

Emmanuel HARDIER

Galerie La Bohême

14 rue général Leclerc, 14800 Deauville

info@laboheme-deauville.fr

www.laboheme-deauville.fr

Tel : 02.31.88.46.89 / 06.07.18.94.77

Biographie Derrick BORTE

Derrick BORTE est né le 7 décembre 1967 Frankfurt (Allemagne) de Susan et Donald BORTE. Il a moins d’un an quand sa famille déménage Norfolk (Virginie/Etats Unis) où son père conçoit et construit des maisons.

D. BORTE s’installe plus tard Virginia Beach (Virginia) ou il réalise la première partie de ses études (diplôme de la First Colonial High School). Derrick et le plus jeune de ses frères, Jason Borte (surfer professionnel et écrivain) parcours alors le monde.

D. BORTE commence ensuite sa carrière comme graphiste pour les principales marques de surf comme Billabong, Gotcha et Rip Curl.

D. BORTE est diplômé de l’université Old Dominion avec un BFA (Bachelor in Fine Art) en peinture et rapidement obtient du succès, son travail faisant l’objet d’expositions dans des galeries sur tout le territoire américain.

Il obtient un MA (Master of Art) spécialité « média » de la New School New York et rejoint Sony Music Studio ou son passé artistique évolue conjointement avec sa passion pour le film et la vidéo.

D. BORTE fait ses débuts en tant que réalisateur avec le film « The Joneses » dont il est aussi l’auteur et le producteur.

D. BORTE est aussi reconnu comme photographe au travers de séries de photomontages qui ont été présentées lors de diverses expositions New York et Deauville

Biographie EL PRADINO

Le monde est confus…

Mieux vaut s’en extraire et tenter ce qui parait, au premier abord, invraisemblable : s’inventer en faux schizophrène et modeler partir du vide. Créer une nouvelle ligne de fuite dans l’horizon pour s’éloigner, ne serait ce qu’un instant, de la réalité du monde. Au départ, il y eu donc ces tentatives un peu abstraites, ces bribes de pixels défigurées, trafiquées, remodelées ; ces courbes fantomatiques qui s’évanouissaient dans l’air, presque en vain. La découverte d’un nouveau moyen d’expression. Le message était clair, il n’y en avait aucun.

El Pradino, jeune artiste né en 1985 aux racines américaines et norvégiennes, tentait alors de reconstituer son imaginaire, pour faire entrevoir d’autres, un monde fantasmé. Puis les temps ont changé et le champ de ce fameux « royaume des potentialités innombrables » s’est considérablement rétréci. L’artiste a parcouru le monde occidental et l’a contemplé avec un étrange mélange de fascination et de dégoût. Il a ramené dans ses bagages divers photographies qui lui servent aujourd’hui de base pour réinventer la ville.

El Pradino tente travers ses clichés semi-synthétiques d’anticiper ce qui pourrait être le grand vide de demain. Un espace urbain saturé de publicités outrance, de logos de multinationales, d’édifices immenses et sans âmes. Dans ce marasme surnagent néanmoins quelques bribes du passé qui nous renvoient nos identités (des monuments, des symboles religieux) et de multiples allusions la pop-culture voire la contre-culture dans laquelle le créateur a baigné depuis son enfance.

Pointant du doigt ces villes hallucinées et la société de consommation qui leur sert de socle, El Pradino se rapproche, avec ses montages urbains fourmillants de détails et de paradoxes, d’une certaine forme de contestation la fois poétique et politique héritée des dadaïstes du XX ème siècle qui usaient du photomontage pour dénoncer et choquer. Élargissant son constat aux hommes publics, il brode également quelques portraits de personnalités qui se veulent, malgré elles, emblématiques d’une époque où tout est récupérable et interchangeable. Une histoire de symbole et d’esthétisme, forcément moderne.

Au final, l’imaginaire fragmentée des débuts a peu peu laissé sa place une réalité omniprésente et presque toujours oppressante. Une évolution plus qu’évidente au regard de l’état du monde. Le résultat s’en trouve bouleversé mais le moyen d’expression reste le même : créer, capturer, détruire, reconstruire pour livrer sa propre interprétation du monde. Ceci n’en est finalement qu’une très simple représentation.

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