Exposition de quatre artistes à La Grenette
- Du 18/03/2016 au 01/05/2016
- Localisation : Galerie La Grenette
Jérémy Bajulaz
Je travaille actuellement Genève au Centre de gravure contemporaine En 2014 , après avoir obtenu le diplôme “dessinateur concepteur option édition” de l’École Émile Cohl, Lyon, je m’oriente vers la peinture et la gravure exclusivement.Issu d’une formation académique, mon dessin se base sur l’observation, essayant le plus sincèrement de traduire la vie au travers de mon regard et de mes sentiments. Joyce Curvat Que reste t-il de l’existence d’un être ? La trace, l’empreinte, la mémoire, le souvenir… Pour cela j’ai dans un premier temps, superposé, gratté, creusé, usé les couches, d’huile ou d’acrylique, en installant un lent et laborieux dialogue avant que mon imagination ne remplisse l’espace de présences et d’absences. Grâce cette superposition d’écrits intimes, entremêlés et tissés, je me relie aux autres en ne laissant que l’empreinte essentielle. Et je me sens mûre aujourd’hui pour le partager . Patricia Piard J’aime quand le végétal a déj vécu et qu’il prend des teintes plus subtiles, moins éclatantes. J’essaie de m’en faire une histoire personnelle, de retracer des sensibilités intimes. Les tonalités de fruits en phase de maturation, des fleurs au tournant de leur plein épanouissement présentent une certaine indécision, il faut alors mettre en ordre ce désordre apparent de feuillages et de pétales. Une fois le dessin posé le travail minutieux peu commencer : interpréter avec finesse et précision les nervures d’une feuille de framboisier, la transparence d’un pétale de rose ou la lumière du soir sur une branche de pommier… Eric Eglaine Ma démarche artistique n’a rien de cérébrale. Il n’y a pas dans mon travail, de message ou de revendication, mais un besoin de ré-enchanter le monde travers l’utilisation de vieux outils ou de matériel de récupération. Je recherche avant tout transmettre une émotion brute qui ne passe pas forcément par une intellectualisation. Chacun est libre de s’émouvoir ou non, de s’approprier mon travail pour réécrire sa propre histoire.