Eclairage Public, Projets irréalisables…et Une Colline
- Du 26/01/2012 au 24/02/2012
- Localisation : Synesthésie
L’espace Synesthésie la joie de vous informer qu’une nouvelle oeuvre viendra enrichir l’exposition “Éclairage public et Les Projets irréalisables”. “Une Colline” sera donc présentée l’Espace Synesthésie partir du 26 janvier 2012. A cette occasion, l’exposition est prolongée jusqu’au 24 février 2012.
Une Colline, première étude artistique commandée par l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) un artiste par l’intermédiaire du centre d’art Passages Troyes, consiste imaginer un dispositif de mémoire des centres de stockage des déchets radioactifs en vue de transmettre aux générations futures toutes les informations sur l’existence et le contenu des sites construits pour garder ces déchets.
En effet, une fois transformés et transportés, les déchets sont entreposés dans des lieux sécurisés pour des périodes courtes ou très longues ,parfois si longues qu’on peut perdre le souvenir de l’historique du lieu.
C’est pour les générations futures que Veit Stratmann a conçu ce nouveau projet. La dite colline est un centre de stockage en surface dans l’Aube destiné aux déchets vie courte. Ceux-ci devront en effet être confinés pendant 300 ans afin que la radioactivité ait suffisamment décru pour ne plus représenter de danger pour l’environnement et l’homme.Éclairage public est le dernier projet irréalisable de Veit Stratmann. Cette proposition, pour un espace public régulé, recèle un potentiel de contrôle social qui nous alerte. Le projet consiste mettre en place un dispositif de surveillance inédit, basée sur la lecture de ses variations lumineuses afin de réguler l’espace public travers l’éclairage. La lumière augmente selon la situation, plus elle est anormale (densité, activité…) plus la zone éclairée sera forte.
Une exposition de l’ensemble des Projets irréalisables de Veit Stratmann sera également présentée l’espace Synesthésie. Cette thématique consiste en des propositions imaginées pour des lieux génériques (espace public, rue…) décontextualisés. Ces fictions urbaines se matérialisent sous la forme de dessins ou de simulations photographiques numériques, créant ainsi une réthorique mentale nous poussant la prise de conscience.
L’exposition présentera notamment La boite arrogance dans sa forme web (développée pour Synesthésie en 1998) et sous sa forme papier car le terme « irréalisable » souligne également le fait que ces pièces ne sont pas sensées se « matérialiser ». L’artiste choisi donc un mode de diffusion direct vers le public comme une page web ou une publication dans la presse qui donne penser que le projet s’est effectivement réalisé.