DE PROFUNDIS

DE PROFUNDIS

  • Du 15/05/2012 au 31/05/2012
  • Localisation : ArtLIGRE
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Une quinzaine de nouvelles toiles, sur une série de 50, vont être présentées chez artLIGRE, en avant première.

Toutes témoignent du cheminement de l’artiste vers l’essentiel profond. Il ne s’agit ni de surréalisme, ni d’abstraction, mais d’impressions prisonnières qui surgissent en images bien réelles. Ce monde nous le connaissons car il est en nous de tout temps, il nous questionne et nous parle de manière évidente de notre individualité. Nous assistons silencieusement la procession des âmes perdues, penchées et floutées dans l’opacité vibrante de la blancheur infinie, elles sont le reflet des marcheurs désincarnés de Giacometti – En errance dans l’imaginaire, nous partageons les vertiges exaltés de Lautréamont- Nous recevons, comme la liqueur miroitante d’un amour impossible, l’encre bleue déversée qui cherche s’étaler. Du fond se sa prison, Oscar Wilde crie son désir et son incompréhension. « De Profundis »* remonte toute la rage tendue des privations et des interdictions…

Dans sa période précédente, Thierry Esther avait cherché explorer les mondes de la folie avec ses cloisons, ses décalages, ses souffrances et ses fulgurances. Mais ce n’était pas pour lui suffisant, il lui fallait passer la porte et respirer plus large. La folie n’était qu’un enfermement intermédiaire. Le bateau ivre avait besoin de l’océan pour être en paix.

On n’aborde pas le domaine des âmes sans réflexion et l’artiste revendique un vrai travail d’approche. C’est donc une démarche artistique et philosophique, qui s’appuie autant sur le rationnel que sur l’imaginaire, pour arriver une fusion favorable ressentir le flottement des âmes.

Le résultat est une œuvre très étonnante, car si les sujets sont détachés, mouvants, et fantomatiques, les matériaux utilisés sont très concrets, épais et palpables, d’une sensualité artisanale. Il ya donc une infinité de manière de regarder chacun de ces tableaux qui ont une présence inspirante ; il ya une tranquillité apaisante dans la permanence ; craintes et peurs sont diluées dans l’intemporel ; l’errance est occasion de rencontre muette ; rien n’est froid…

* « De profundis » Psaume 130 du livre des psaumes. Titre repris par Oscar Wilde pour son long écrit destiné Lord Alfred Douglas, son jeune amant, depuis sa prison.

Thierry Esther a exposé plusieurs fois Bourges et Paris. Il a aussi été reçu dans de nombreux lieux institutionnels en France et en Belgique, notamment au Sénat Paris et la Commission Européenne de Bruxelles .

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