Conflu'Arts

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Cette année, Conflu’Arts mettra en honneur Sylvie Cliche et Monch.

Ils seront accompagnés d’une pléiade d’artistes tous aussi talentueux les uns que les autres :

Charlotte Baston, Mireille Belle, Margot Buffet, Françoise Bossut, Sylvie Cairon, Colette Collovray, Sylvia Di Cioccio, Véronique Engels, Cynthia Evers, Florence Grenot, Philippe Kesseler, Pascal Le Berre, Christian Revel, Joelle Rousselet, Richard Tisserant, Marie-Hélène Vallade-Huest, Jean-Jacques Wambst… et bien d’autres !

Sylvie Cliche explore nos intériorités sans concession, et met à nu nos entrailles. De ces sculptures émanent un cri sourd. Elles dressent le constat d’un monde qui s’ébranle. Terre, bois, fer, béton et fils sont ses seuls moyens de survie. La clepsydre se vide : les personnages ont mal.

«Je suis une éponge de terre. J’absorbe et je recrache, sans complaisance et en toute liberté. Mon rapport au public est frontal et j’assume une certaine provocation que je ne pense pas gratuite. J’affiche mes colères intérieures contenues, j’accuse. Mon ancre est le doute. Mise à nue de nos entrailles. Fouiller, remuer, creuser, sonder, extraire, se débattre. Enfermée dans un labyrinthe aux parois-miroirs, je sculpte le fil de nos attaches. Au fil des corps rendre visible l’invisible ou l’indicible au fil de mes non-mots».

Monch crée au-delà de la vie. Magicien-envoûteur, il porte des coups au cœur des mortes surfaces. Dessin, sculpture, photographie, peinture, tout est broyé pour naître à l’œuvre finale. Aux abords de l’abîme, il ose lâcher prise, et ça parle. Son art est insidieux comme un poison. Sorties de l’antre, ses formes acérées font disparaître nos repères sécuritaires. On navigue en territoire d’inquiétude.

“L’humain – ses questionnements fondamentaux, ses doutes, ses expressions – je le cherche dans les formes aléatoires de la matière photographiée et ses mélanges. C’est un travail à l’instinct.

Je me plais à dompter l’accident dans une démarche qui veut sortir de l’art confortable.
Je ne souhaite rien imposer. Le sens que je mets dans mes images, qu’il soit conscient ou inconscient, doit s’effacer pour laisser place au ressenti de chacun.

Esthétiquement, j’oriente mon travail photographique vers une plastique proche de la peinture, du dessin, de la gravure. J’aime à cultiver l’ambiguïté sur la nature réelle du medium utilisé. De ce fait, le public s’interroge souvent, se trompe parfois.
Cette ambiguïté, mêlée à une écriture personnelle et unique, met en valeur l’étrangeté, la poésie et l’émotion que je souhaite faire passer dans mes images.”

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