Collection Noir

« Collection Noir »

Huiles sur toile Emmanuelle Amsellem

du 23 septembre au 23 octobre 2010

Galerie Marie-Alexandrine Yvernault

5 rue de Beaune Paris 7ème

Vernissage le jeudi 23 septembre 18h au sein du Parcours du XXème

Marie-Alexandrine Yvernault, invitée cette année la Biennale des Antiquaires dans le cadre du tremplin, où elle présente une chaise en tube de fer plié et soudé de Fabio de Sanctis appartenant au Mobilier surréaliste (1963), prolonge cet événement par l’exposition du peintre Emmanuelle Amsellem. Elle a découvert son travail sur le noir avec tant d’enthousiasme qu’elle souhaite en partager la subtilité, la puissance et l’évidence.

« Collection Noir » propose un ensemble de sept tableaux, dont un triptyque. Les formats des toiles varient de 50×50 cm 200×100 cm pour le triptyque, ainsi que deux 100x100cm et un 50×100 cm. Ce sont des huiles sur toile, non figuratives et travaillées au couteau.

Un seul monochrome dans cette « Collection » dédiée au noir et qui distingue les « variations » des « figures ». Emmanuelle Amsellem utilise pour chaque toile 3 noirs différents parmi les pigments suivants : noir de bougie, noir de vigne, noir de pêche, noir d’ivoire et noir de mars.

Ces noirs sont obtenus par un mélange de pigments purs, absorbant chacun une longueur d’onde. Après les Bleus, Emmanuelle Amsellem a voulu entrer en conversation avec Pierre Soulages, bien que sa technique soit radicalement différente. Comme lui elle est sensible l’énergie et la profondeur de ce noir qui vibre dans la lumière et la réfléchit.

Pour appréhender la lumière, l’artiste a été amenée rejeter l’aplat sur la toile pour travailler la peinture uniquement au couteau, la main levée. Pour préserver leur pureté, les couleurs sont appliquées alla prima. Chaque toile est un subtil maillage de touches obtenues par pressions ténues sur la lame et qui produisent autant de particules réfléchissantes. La toile est travaillée comme une pièce de broderie, accrochant la lumière avec une infinie précision.

Grâce cette composition de dentelière, les « variations » subtiles, lumineuses et profondes créent une vibration sensible au premier regard. Les « figures » font apparaître, avec une technique identique, des motifs qui renvoient l’architecture et sont marqués d’une symbolique forte : le damier et le labyrinthe. Ce sont autant de métaphores sur le sens de la vie, le parcours initiatique qui mène la connaissance et la spiritualité.

Le vernissage de l’exposition aura lieu le 23 septembre partir de 18h, dans le cadre du Parcours du XXème.

Galerie Marie-Alexandrine Yvernault : 5 rue de Beaune 75007 Paris

La galerie est ouverte du mardi au samedi de 14h 19h ou le matin sur RV.

Consultez le site : www.mariealexandrine.com