CHUTE DES CORPS

CHUTE DES CORPS

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Par delà le haut et le bas

Nous surgissons dans l’entremonde
en nous glissant dans les fissures
Michel Butor

Depuis plusieurs années je poursuis un travail autour de la chute des corps – au sens galiléen et newtonien : la gravitation universelle. Cette thématique est une sorte de sécularisation des chutes des damnés de l’art sacré ; ici donc, plus d’enfer, plus de paradis, et parfois même, plus de haut ni de bas. Les corps ne semblent pas souffrir, du moins on ne le perçoit pas : ce ne sont que des silhouettes, on peut même soupçonner qu’ils dansent. Ils ne sont pas genrés, sont placés la plupart du temps sur une surface de matière brute, une sorte de chaos qui peut éventuellement faire penser à du cosmos.

Mes réalisations qui ont commencé par des études sur papier, sont d’abord restées en deux dimensions, ont ensuite pris du volume jusqu’à devenir des sculptures, et maintenant des installations. J’entreprends parfois des incursions dans les rues où je traque les vieux murs fissurés pour y dessiner mes corps au fusain ou à la craie, en une manière d’art pariétal.

J’aimerais n’être que dans la suggestion, que ces simples silhouettes soumises à l’attraction universelle induise chez le regardeur une imagination personnelle, une projection des ses propres sentiments. C’est vous qui voyez, lui dis-je souvent.
De fait, cette mécanique, qu’elle soit céleste ou terrestre, nous fait dériver volontiers du domaine de la physique vers celui de la métaphysique.

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