Christian.C ou l’extrême complexité de la simplification

Christian.C ou l’extrême complexité de la simplification

  • Du 25/05/2010 au 05/06/2010
  • Localisation : ArtLIGRE
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Présenter le travail de Christian.
C chez artLIGRE est en soit une gageure, puisque nous revendiquons le droit l’incohérence, au métissage, la superposition, l’accumulation, alors que le cheminement de cet artiste va l’inverse, du multiple l’unique, du complexe l’essence, jusqu’ l’abandon même d’un patronyme pour une simple initiale. Ne croyez pas qu’il s’agit l d’une posture, démarche décalée d’un orgueil de marketing. Chez Christian.
C, l’anonymat est un but, un état de naissance, délié des attaches artificielles qui brouillent et empêchent l’osmose. N’être plus qu’un « Quidam », c’est faire partie des gens vrais. Le dénuement oblige ne pas tricher. Bien sûr tout ceci est très contradictoire et il est difficile de déceler l’identité dans l’identique. Cette marche vers l’épure est constante dans les travaux de Christian.
C, venu au dessin et la peinture par la gravure moderne, et l’on comprend alors sa grande admiration pour Giacometti et pour son ami Cayol. Les supports et les espaces sont aussi importants que l’image. Il y eut d’abord des portées rectilignes où se posent, comme des notes, des représentations de têtes suggérées et répétitives, simplifiées l’extrême mais distinctes les unes des autres. La musique peu peu devient monocorde et le silence intermédiaire un lieu vide porteur de vibration. Au fur et mesure que tout se distend, les lignes flottent et l’espace apparaît. De simplification en simplification, on approche du cellulaire. De longs filaments relient encore des ovoïdes, le silence s’installe mais la vie est l , le mouvement, l’interaction. Y aura-t-il une étape ultime, asexuée, illimitée… ? Sans doute puisque Christian.
C revient actuellement au noir et blanc de ses débuts en gravure mais pour de très grands formats uniques. L’épuisement sera-t’il un aboutissement ? On peut heureusement en douter car, chez Christian.
C, la singularité se nourrit de la banalité, la cohérence est une ascèse secouée par les transes cyclothymiques de la conscience et de l’individualité indivisible.

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