Bercy Village présente l’exposition : Mathilde de l’Ecotais 360° ADN Terre

Bercy Village présente l’exposition : Mathilde de l’Ecotais 360° ADN Terre

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À partir du 5 février 2015 et jusqu’aux premiers bourgeons du printemps, Bercy Village nous plonge au cœur de la planète Mathilde de l’Ecotais, travers une exposition rétrospective de la photographe plasticienne, intitulée 360° ADN Terre . Constituée de 33 p hotographies en grand format et d’installations vidéo, cette nouvelle exposition, présentée dans les passages couverts de Bercy Village , nous invite un voyage artistique inédit au cœur des aliments produits par notre planète. Ceux-ci sont revisités travers différentes séries, créées dans son atelier-laboratoire. De la tomate au raisin, en passant par le maquereau et le crabe, sous forme de zoom abstrait ou de compositions intrigantes et poétiques, Mathilde de l’Ecotais explore et sublime la beauté naturelle de ces fruits de la Terre, tout en questionnant la fragilité de notre planète et notre relation celle-ci. Une exposition admirer sans modération pour tous les petits et grands amoureux de la nature et amateurs de découvertes artistiques ! Pour en savoir plus : www.bercyvillage.com

Immersion dans la « planète-terre » de Mathilde de l’Ecotais

Après l’univers cocasse et attachant des fruits et légumes de Christel Jeanne en 2014, Bercy Village accueille de nouveau une photographe utilisant des aliments comme matière première de sa création : Mathilde de l’Ecotais. Cette artiste, la fois photographe et vidéaste, présente ainsi du 5 février au 31 mai 2015 l’exposition 360° ADN Terre, une rétrospective haute en couleurs de son travail autour des aliments et de la nature. Elle y fait dialoguer pour la première fois ses différentes séries, ici présentées en grand format, de Planète Marx (2006) Petits infinis et EDO (2008 et 2009), en passant par la série Entre Terre et Mer – Cyanure et tomates fraiches (2012-2013), celle portant sur le raisin, ou encore ses Monstres et les planètes de La CriEAUsphère. En parallèle des 33 photos présentées dans les passages, petits et grands pourront découvrir dans une pyramide de tonneaux cinq vidéos de l’artiste, qui porte un regard critique et décapant sur notre consommation alimentaire et en particulier sur la junk food.

A travers cette rétrospective, Mathilde de l’Ecotais révèle de l’intérieur la beauté insoupçonnée de la matière organique, qu’elle soit végétale ou animale, partir de produits bruts issus de la Terre (au sens large du terme). En jouant avec l’infiniment petit et l’infiniment grand, dans un constant va-et-vient entre ordre et chaos, elle nous permet d’explorer 360° l’ADN de cette planète si riche et si fragile la fois, et en particulier son caractère nourricier, qui nous permet de survivre. Une problématique qui ne pouvait pas être plus actuelle en 2015, année particulièrement marquée par les débats sur l’environnement et notre consommation, avec la fin des Objectifs du Millénaire pour le Développement, l’Année internationale des sols mise en place par l’ONU, et l’exposition universelle de Milan, qui s’empare du thème « Nourrir la Planète, énergie pour la vie ». « A la manière de la nature qui l’inspire : librement », Mathilde de l’Ecotais place sa conscience écologique au cœur de son travail artistique, dépassant ainsi les frontières classiques de la photographie culinaire. Elle offre un autre regard sur notre façon de consommer et de considérer les aliments et nous livre un message idéologique pour le respect de l’environnement et la préservation de la beauté de la nature et de ce qu’elle produit. Des valeurs que Bercy Village partage et souhaite transmettre de manière originale ses visiteurs, en tant que lieu tourné vers l’art de vivre, la découverte et la nature qui l’entoure !

Le coin des enfants : des personnages croquer !

Mathilde de l’Ecotais aime raconter des histoires travers un univers coloré qui n’appartient qu’ elle, et joue avec les aliments et ses multiples possibilités d’exploitation. Avec sa série sur les Monstres, elle donne vie des personnages croquer, Grassouille et Vapeurette, aussi drôles que sympathiques. Elle crée dans ce monde régressif et enfantin qu’elle affectionne, l’idée d’une nourriture ludique. Elle partage ses valeurs pédagogiques, en créant une histoire autour de l’aliment, y compris d ans ses vidéos, telles qu’Attaque croco !

Focus sur une représentation inédite des aliments

Dans les mains de Mathilde de l’Ecotais, les produits issus de la Terre, deviennent sa palette de couleurs, ses matériaux bruts au potentiel artistique illimité. L’artiste joue sur leur design organique, travers les textures, les transparences et les couleurs pures des aliments, pour créer des œuvres d’art la façon de natures mortes. Celles-ci sont pourtant plus que jamais vivantes, s’animant sous l’œil de l’artiste et du spectateur, par le biais de la photo, et surtout de la lumière sur les matières, qui constitue sa signature. En utilisant les gestes des cuisiniers – coupe, taille, épluche – comme point de départ de son procédé créatif, elle compose ses œuvres élément par élément, dissèque et dématérialise avec minutie les aliments, afin de révéler leurs propriétés plastiques et d’en sublimer la substantifique moelle. Elle « sort ainsi la cuisine de la cuisine » travers un regard esthétique et artistique. Au-del de la dimension culinaire, elle donne une seconde vie ces produits en les détournant de leur fonction principale, et en se posant la question « une tomate est-elle toujours une tomate ? ». Ce qui est certain, c’est qu’avec cette exposition, on découvre les aliments comme on ne les a jamais vus !

Dans son studio laboratoire, l’artiste bouscule les codes de la photographie d’art et de l’art culinaire : l’expérience est d’ailleurs devenue pour elle une seconde nature ! Elle s’amuse tester de nouveaux effets visuels aussi ludiques qu’esthétiques qui ne manquent pas de surprendre et d’intriguer les spectateurs. On découvre tantôt un navet, une carotte ou un raisin représentés en plans rapprochés, l’instar d’images vues au microscope, ou encore des tomates ou un maquereau bleus, grâce la magie de techniques anciennes de la photographie que Mathilde de l’Ecotais remet ici au goût du jour. Dans cette série, elle mêle en effet l’image numérique la beauté du bleu de Prusse caractéristique du cyanotype et l’empreinte du photogramme [1] , technique utilisée par Man Ray et Henry Fox Talbot. Autre exemple de son attrait pour l’expérimentation, plusieurs de ses photographies issues du livre de recettes Planète Marx, révèlent quant elle le potentiel d’une cuisine visionnaire, la limite de la science-fiction, matérialisant les molécules des aliments, comme ce crabe qui nous apparaît tout coup la manière d’une radiographie. Pour le chef Thierry Marx avec qui l’artiste a beaucoup collaboré, « Mathilde raconte l’ADN de la recette ». Que l’on soit un aficionado de photo, un petit ou grand gourmand ou un amateur d’expériences inédites, il y en a donc pour tous les goûts !

Mathilde de l’Ecotais

Née Bruxelles en 1970, Mathilde de l’Ecotais est autodidacte et a toujours voulu faire de la photographie. Elle a vécu Los Angeles pendant 10 ans, où elle travaillait comme photographe reporter, en tant que correspondante pour des magazines français, traitant de sujets très divers, tels que les gangs de Los Angeles ou encore les papous d’Indonésie. À son retour en France, la photographe rencontre Alain Ducasse, qui l’amène découvrir le milieu gastronomique et la choisit pour réaliser ses photos de recettes, dans un style rompant avec la photographie culinaire classique. Elle travaille ensuite avec Thierry Marx, créant de véritables livres d’art. À la fois photographe, plasticienne, designeuse et vidéaste, elle revisite le culinaire et les éléments issus de la terre, en exploitant leurs qualités esthétiques. Elle a également fondé une agence de communication culinaire, dans laquelle elle agit comme directrice artistique depuis 2013 et collabore régulièrement la création de livres, tels que Paris Marx (Editions Flammarion ou encore Château Cheval Blanc (HC Editions) récemment.

Au fil de ses expériences, Mathilde de l’Ecotais investit ainsi sans relâche de nouveaux territoires d’expression, où l’image devient l’outil d’un design prospectif et émotionnel.

« En fait pour moi, raconter une histoire dans un cadre fixe ou mouvant, en photo ou en film, plat ou en volume, dans un livre ou dans un espace part de la même démarche : regarder autrement, assumer sa singularité, pour provoquer chez l’autre une émotion différente. »

Plus d’informations sur : http://www. mathildedelecotais.com

Bienvenue sur la planète Bercy Village

Bercy Village s’impose comme LE lieu idéal pour faire des découvertes artistiques tout en profitant des mille et un plaisirs et gourmandises qu’offrent ses restaurants et boutiques, le tout dans une ambiance conviviale.

Ancien marché vinicole, qui s’est tenu de la fin du 18e au 20e siècle, Bercy Village est un lieu résolument atypique Paris, qui a su conserver son patrimoine historique et apporter un e plus-value culturelle la capitale. Les chais ont été restaurés et réhabilités la fin des années 1990, pour redonner vie au lieu tout en y conservant son âme et son authenticité. Autour de la Cour Saint-Emilion, cette rue pavée si paisible, fleurissent des terrasses, des boutiques, des espaces de loisirs, un cinéma… 38 enseignes, toutes destinées l’art de vivre, la culture et la gourmandise.

Bercy Village offre par ailleurs ses visiteurs une programmation artistique accessible tous et entièrement gratuite, avec pas moins de 100 journées d’animation et 365 jours d’exposition par an.

Instants shopping culturel dans les enseignes Fnac, Loisirs et Création, la galerie Sakura, ou chez Carré d’artistes, ou mode chez IKKS, Maje…moments gourmands aux terrasses de Boco, Kayser ou Chai 33, pause culturelle en plein air lors des festivals et animations proposés toute l’année… Passionnés d’art contemporain et de photographie, amateurs de lieux atypiques de détente ou petits et grands gourmands, chacun son Bercy Village !

[1] Le photogramme est une image révélée sans négatif, d’objets (empreinte) posés sur un papier sensible. Le cyanotype est une image photographiée réalisée partir d’une solution au cyanure et aux sels de fer enduite au pinceau sur le papier.

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