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Tout est parti d’un projet « Mémoire d’éléphant » porté par Jean Paul Sidolle / jpsidolle.free.fr. Depuis 37 ans il réunit un troupeau de 1050 oeuvres d’art dédiées aux éléphants. J’ai créé une photo qui a rejoint ce troupeau et pour cette photo j’ai inventé un tampon qui en a été le fil directeur.
Ce tampon est un antonyme qui met en exergue la fragilité de ce mastodonte face à un prédateur tel que l’homme. Il nous rappelle par ricoché la fragilité de notre écosystème, de la biosphère et de l’équilibre de notre planète. Il nous dit aussi que l’animal n’est pas une chose dont on peut disposer mais un être à part entière. Pour rappel une déclaration universelle des droits de l’animal a été proclamée le 15 octobre 1978 à l’UNESCO.
Forte de ces « vérités » et de celle attribuée à Chef Seattle « Nous savons au moins ceci : la terre n’appartient pas à l’homme; l’homme appartient à la terre… »,
j’ai pensé que l’image portée par ce tampon devait circuler.
Pour cette opération sont édités, en mémoire de l’éléphant Lin Wang qui a vécu ses quatre vingt six ans, une série de 86 tampons à encrer sans modération sur les courriers et/ou sur des supports urbains. Une partie de la recette (tampon + photo) sera reversée à l’ONG « Des Eléphants & des Hommes » dont la vo- cation est l’amélioration de la coexistence humain-éléphant et qui par là même s’emploie à la sauvegarde des habitants de la planète où nous sommes tous en danger et bientôt en voix d’extinction avéré si nous ne sommes pas attentifs à nos pratiques.
Quelques uns de mes tableaux photographiques qui portent l’esprit de cette proposition seront également présentés lors de cette exposition.
galerie-s-mortier.com

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