Apparitions (photographie méditative, contemplative)

Photographies d’Art et d’Eau, contemplatives et… sans retouches. Venez redécouvrir l’imaginaire poétique des eaux de lacs de montagne au travers de photographies contemporaines, abstraites et surréalistes, sans retouches. Immersives et étonnantes, les 80 œuvres présentées vous feront voir le Lac Vert autrement. Plusieurs fois primées et exposées dans plus de 16 galeries et festivals internationaux, ces photographies méditatives, contemplatives, apportent des vibrations bienfaisantes.
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Amour du lien et des âmes sans frontières, exploration d’une photographie sensorielle, qui invite au ressenti : voilà l’univers de Giandra de Castro, qui pose sur les eaux des montagnes son regard venu d’un Brésil chamanique.

Née en 1971 à Juiz-de-Fora (Brésil), elle se consacre à révéler l’âme de l’eau, prodigieuse et primitive, intemporelle et universelle. Ses séries cherchent à plonger l’observateur dans un moment de méditation, à partager l’émotion d’une connexion magique avec un des éléments les plus essentiels à la vie. Elles révèlent tour à tour l’imaginaire de l’eau, sa spiritualité, sa mémoire et son essence, dans la lignée de l’Essai sur les Rêveries de l’Eau, du philosophe Gaston Bachelard.

Pour son exposition au Centre Culturel Municipal de Passy, Giandra De Castro présente un travail dédié au Lac Vert. Chaque visite faite à ce lac débute par un rituel de salutations suivi d’une longue observation à la recherche des chimères et esprits présents à sa surface et dans ses profondeurs. Les nombreuses images qu’elle puise dans ces dialogues ne sont autres que les portraits de ces êtres. Ses photographies semblent parfois surréalistes, et la plupart du temps, picturales. Néanmoins, tout est là dès le départ : pas besoin de Photoshop pour supprimer, ajouter ou transformer des éléments.

Chaque image est un océan d’observations possibles, jusqu’à l’hypnose ; une source où l’on peut puiser des vibrations qui calment les esprits et les cœurs, des rêveries qui ouvrent vers d’autres mondes. Dans chacune, comme dans le miroir des lacs, c’est notre esprit qui se réfléchit, dans toute sa profondeur, dans toute son étendue. L’observateur s’immerge en solitaire, sans pour autant être seul, relié à la nature et à la nature humaine par cette eau qui lui permet de voir cent fois plus que ce qui est montré. Il fait et défait ce qu’il perçoit, zoome en hypnose entre le détail et le global. Il est l’invité d’un voyage paisible et en pleine présence.