Adar Lotuak (2009 - 2021)

Adar Lotuak (2009 – 2021)

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IF (Uztaritze, 1977) fait de la création artistique un catalyseur d’échange de réflexions et d’idées, afin de cultiver l’art de la liberté. Afin d’atteindre cet objectif, il remplit ses œuvres de sens. Se basant sur ses propres expériences, l’artiste aborde des thèmes universels: l’amour, la sexualité, le vide, les normes et la législation, le pouvoir, l’urbanisme et l’organisation sociale, les langues, l’actualité politique quand les oppressions et la liberté sont le fil conducteur de tout cela.

Dans la lecture du monde qui apparaît dans la série bistable semi-figurative d’Inkontzientearen Adierazpenak (Expressions de l’inconscient) de 2010, tout est déjà là: un trait illustratif qui amène des formes excentriques d’une couleur vive au point d’être presque tribale. Le thème est politique, poétique, amoureux, lié quotidien.

La série Arrak eta Garrak (mâles et fantasmes, 2011) est un esalvation solitaire, déclaration de désir à l’amant emprisonné: les formes rétives prennent corps – viriles, turgescents, incendiaires, prométhéens; Arrak eta Garrak fait l’éloge de la chair par la critique du sens charnel qui fabule son pigment.

Avec la série Isilduak (Ceux/celles que l’on tait, 2012-2019) vient le déversement expansif de l’acrylique, mais sur bois. La technique et le sujet se disputent: l’acrylique diluée et libre exprimant un manque de liberté, en pleine ironie. L’amour a passé le témoin à la plainte.

D’Isilduak naitront divers ramages. La série Hirisilduak (Les villes que l’on tait) a gravé et façonné le royaume castrant des Isilduak, comme si la vie s’emmêlait en ronds-points et se terminait en impasses. Le Terre mère est devenue un paysage artificiel et aplati, tandis que les points blancs dénoncent l’origine de la maladie. En revanche, les œuvres du groupe Zaindariak sont des représentants muets des cultures et des langues en attente de leur propre sacrifice sur l’autel de la société de consommation.

A tout ceci s’unissent presque naturellement les dessins liés à l’actualité réalisés pour l’hebdomadaire Hitza du quotidien Berria.

Dans cette exposition, vous pouvez voir plus de quatre-vingts pièces de l’artiste Labourdin des douze dernières années. Pour la contemplation ou la réflexion?

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