1914-2014 jamais plus la guerre : Slobodan et Vladimir PESKIREVIC

1914-2014 jamais plus la guerre : Slobodan et Vladimir PESKIREVIC

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Petit tableau, je t’aime

D’abord, tout d’abord….je ne l’ai pas vu. Pas tout suite. Pas si facile voir. Il n’était pas l . Ou disons pas encore dans le champ de mon regard. Alors, j’ai décidé de prendre mon temps pour apprécier l’espace libre et les murs blancs et puis l’harmonie qui règne au rez-de-chaussée du CENTRE CULTUREL de SERBIE PARIS. J’ai admiré les charmants modèles qui m’attendaient sagement sur leurs grands formats. Du blond, du bleu….une casquette posée de côté d’un petit air canaille…des regards malicieux ou très doux. De grands yeux. J’avais le sentiment que toutes ces belles me voyaient aussi. Et je n’éprouvais aucune difficulté leur sourire.

Sourires destinés tout autant aux deux artistes, les jumeaux Slobodan et Vladimir PESKIREVIC…puisque c’était pour voir leur exposition que j’étais venue jusque- l , dès le jeudi 2 janvier 2014, au 123, rue Saint-Martin, Paris 4ème, pas très loin de la Maison de la Poésie et en face du Centre Georges POMPIDOU (dit aussi BEAUBOURG !).

Enfin….les JUMEAUX acceptaient que leurs œuvres veuillent bien quitter leur atelier non pas pour de lointaines et fabuleuses destinations, mais tout simplement pour que nous puissions les voir Paris, au cœur de Paris.

C’est un évènement ! Toute l’exposition se construit autour du thème universel « arrêtons la guerre ! » « Plus jamais la guerre ! » J’ai cru reconnaître « notre » Marilyn Monroe sur une toile où s’exaltent aussi bien sa chevelure que le mouvement de ses bras alors qu’elle essaie de dissimuler son visage….(Voil tout l’art du peintre qui sait intervenir lorsque le photographe doit s’arrêter !)

Mais l’aventure se poursuivait…non pas au sous-sol où j’irais plus tard, mais au premier étage…l où trônait un grand piano noir…et en passant, en montant l’escalier, je l’avais vu…je savais que c’était celui-l . « Petit tableau, je t’aime ! » chuuut…. chacun de nous, chacun de vous la surprise et la joie de le voir et de l’aimer…un peu, beaucoup, passionnément ! Ou de préférer celui d’ côté dans son mystère et sa poésie. Je n’en dirais pas davantage. La guerre est finie et vous êtes libres. La paix commence en ces lieux. La paix s’exerce sous le règne des couleurs, qu’elles soient douces ou qu’elles soient vives…La paix s’exerce aussi sous le règne des rythmes lorsque le peintre fait danser noir sur blanc ses silhouettes ondulantes aux escarpins vertigineux et dont les chevelures aux boucles multiples et rebelles nous enchantent comme les plumes des oiseaux du paradis. Et l ….vous avez vu AVA ? et ici…c’est RITA ! bien sûr. Toutes deux très heureuses d’être l , en si bonne compagnie, puisque « Plus jamais la guerre ! » c’est promis.

Et maintenant ? En repassant devant « mon cher petit tableau je t’aime » (mais, chuuut…c’est un secret d’amour) nous allons redescendre au rez-de-chaussée et tranquillement aller au sous-sol….
La paix s’exerce aussi enfin dans certaines caves où les pierres ont beaucoup gémi et pleuré jadis. L’art s’exerce faire la paix.

Et que règne la lumière sur les tons chauds des paysages de nos peintres amoureux ! Cher Vladimir et cher Slobodan, je vous dis MERCI !

Reine Bud-Printems

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