
Sabine Hartmann
Fading conscience 140cm x 93cm /
L’œuvre «Fading Conscience» est une peinture à l’huile et encre de Chine sur métal. Elle présente un paysage abstrait et onirique, un univers géométrique construit avec des formes simples et des couleurs pastel. Ces formes géométriques, superposées, évoquent des perspectives changeantes et des espaces multiples. Composé de nuances variées de bleu, vert, jaune et orange jusqu’au brun, elles créent une impression d’étendue et d’ouverture. Les cercles vides, ressemblant à des bouées de sauvetage, suggèrent une notion de flottement.
Au centre de l’œuvre se trouve la Déclaration des Droits de l’Homme, représentée par ses 30 articles écrits dans 30 langues différentes et semi-effacés. Au premier plan, un trait d’encre de Chine débute par des guillemets avant de se transformer en un mouvement dynamique et puissant. Il s’élance, fait demi-tour, descend puis s’interrompt pour se terminer en un point d’interrogation. De petits cercles et symboles sont dispersés sur la toile, ajoutant un élément de mystère.
Le choix d’une représentation semi-effacée pour les droits de l’homme suggère une fragilité et une menace de disparition. Le trait d’encre de Chine, fort et dynamique, incarne l’humanité qui s’est projetée vers l’avenir avec idéalisme et engagement lors de l’établissement des droits en 1948. Aujourd’hui, un sentiment d’incertitude et d’interrogation s’installe. Le petite trait à gauche, contemplant les droits de l’homme qui s’évanouissent, symbolise l’observateur ou peut-être la conscience humaine elle-même.
Cette œuvre soulève des questions cruciales sur la pérennité des droits de l’homme et la responsabilité collective face à leur érosion.
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