SYLVIE JULKOWSKI-EGARD

Sylvie JULKOWSKI-EGARD a suivi les cours de peinture à l'huile dans l'atelier de Deric à l'Ecole d'Art de Douai de 2006 à 2009. Elle expose dans de nombreux salons nationaux et internationaux et est sociétaire de l'Association des Artistes Français (médaille d'argent) et de la Fondation Taylor. Ses oeuvres figurent dans de nombreuses collections françaises et internationales.

La peintre s'inspire de son environnement, c'est la raison pour laquelle elle travaille par séries sur des sujets récurrents :

- 1) La série sur les Paysages urbains permet à la peintre d'aborder une saison qu'elle affectionne pour ses ombres et ses couleurs saturées, l'été.
Elle s'inspire essentiellement de Paris où elle se rend régulièrement. Depuis peu, elle se concentre autour de l'être humain dans la ville et elle capte des instants fugaces (« Vibrations urbaines », « Convergence »,...), des petits moments de tous les jours (les terrasses de café), avec des cadrages parfois particuliers (« Une pause estivale »).
Elle utilise des couleurs vives et toutes sortes d'outils selon sa technique favorite pour faire vibrer le sujet.
Sa peinture va plus loin qu'une simple représentation, c'est avant tout une expression et une mise en forme de son expérience. Comme le disait Balzac, « la mission de l'art n'est pas de copier mais d'exprimer ».

- 2) "Réflexions sur le temps qui passe" : Dans la Cité, malgré tous les efforts des pouvoirs publics pour repousser l'automobile, sa place dans notre quotidien reste d' une importance capitale. Qu'elle fonctionne au gaz oil, à l'essence, qu'elle soit hybride ou électrique, elle reste présente dans notre quotidien et fait partie intégrante du décor. La peintre a choisi de représenter les véhicules de transport (en élargissant le thème aux tramways qui reviennent en force et aux Vespa spécifiques aux années 50-60) à la manière des Vanités d'autrefois c'est-à-dire en représentant l'usure du temps, la rouille, les trous, le délabrement. Tout comme nous, ces véhicules ne font que passer, la course du temps étant inéluctable. Elle peint des véhicules aux formes rondes, sensuelles, aux couleurs vives en provoquant des «accidents », des taches, des projections , en laissant certaines parties précises et soignées.

- 3) Dans la série "Mes petites nanas" la peintre s'inspire de situations qu'elle observe dans la société ou dans son entourage. Elle travaille en collaboration avec sa fille qui lui sert de modèle pour réaliser des scènes qui seront le support de ses œuvres. Elle utilise parfois quelques symboles qui serviront de clés de lecture.
Elle utilise toutes sortes d'outils, de brosses, de spalters pour s'exprimer et une palette de couleurs nuancées. Dans ses scènes de genre elle développe particulièrement l'expression du sujet, le regard, reflet de l'âme, alors que l'environnement est peint de manière plus énergique.

Il s'agit d'une peinture puissante, lumineuse, faite de contrastes de valeurs et/ou de températures, qui ne laisse pas indifférent.