Shank Arte

Shank, c’est pour Shankar, prénom hindou témoin de mes origines indiennes paternelles (via l'île Maurice ) et Arte pour mes origines italiennes maternelles. J’aime à dire que je pose mon cerveau quand je prends un crayon. Les images fantastiques et colorées que je crée, suivent un fil conducteur: celui de l'ambivalence, comme victime/héros (dans mon rapport à l’enfance), haine/amour ou désir/peur (dans mon rapport à la femme).. Pourquoi ai-je continué à dessiner quand les autres enfants ont arrêté ? C’est sûrement que j’en avais besoin pour exister, pour m’exprimer, pour avancer.. Quand je crée, je laisse remonter mon inconscient, sous forme d’une envie à écouter, je ne cherche plus à contrôler ce que je dessine : je pose mon cerveau et ma main suit des courbes que mon envie lui dicte. Ni jugement, ni élaboration, ni réflexion (a minima du moins).. Quand j’ai découvert Dali, j’ai adoré tout de suite . Il m’a grandement influencé. J’ai ensuite découvert Egon Schiele qui a glissé progressivement quelque chose de rugueux dans mes tableaux . Je connaissais Georgia O’ Keefe par les livres ou affiches mais la découverte de son exposition à Paris en 2021 a été un choc visuel. Le surréalisme m’a choisi, mais je ne suis plus lisse comme l’était Dali. Tout accident, toute rugosité est la bienvenue. Mon médium de prédilection est l’huile, mais la profusion de mes créations en a décidé autrement.Mes esquisses sont devenus des dessins aux crayons de couleurs car mes envies de créer allaientt plus vite que la réalisation de mes tableaux à l’huile. Je travaille parfois à l’acrylique (que j'avais découvert lors de ma formation en arts appliqués) pour me rapprocher de l’huile tout en gardant une vitesse d’exécution.