Dès que je vois un bel amoncellement de nuages, j’ai envie de le peindre. Sans doute parce que l’humain a le désir du beau, de se l’approprier. Plus fondamentalement, le nuage, ce rien qui remplit un ciel orageux ou traverse un bleu d’été, est ce qui ne laisse jamais attraper, une parcelle d'un réel qui nous échappe, manifestation de l’éphémère et de l’impondérable.
Peindre nait peut-être d’une folle envie d’arrêter le temps.
Mais pas seulement. C’est aussi une espèce de troc, un flux d’échanges : le réel/ ma réalité.
Si le monde est en perpétuelle création j’aspire à participer à cet élan joyeux vers la multiplication des possibles.
J'ai quelques thèmes de prédilection, tels des filons qui déroulent leur richesse, comme ceux concernant la nature, morte ou vive, les accumulations tout particulièrement m’intéressant puisque j’y vois l’expression d’une vitalité qui refuse toute mise au pas : la pagaille est de la joie concentrée.
Disciplines |
Illustration, Peinture |
Sujet |
Animaux, Nature morte, Objet, Paysage, Portrait, Scène de la vie, Urbanisme |
Techniques |
|
Support et matériaux |
Papier, Toile |
Tendances |
Figuratif |