Les désailés, ces drôles d’oiseaux, privés d’une partie de leur nature, doivent alors trouver un autre sens à leur vie. Métaphores des humains parfois désorientés face aux mutations du monde contemporain, les désailés naissent de croquis naturalistes réalisés dans ses carnets de dessins à partir de matériaux divers récoltés çà et là et d’objets naturels d’origine végétale, animale ou minérale. Leur habitat est la pénombre, le noir de l’encre ou encore une forêt étrange dans laquelle ils errent. Ils vivent aussi dans un spectacle, accompagnés de musiciennes classiques où Violaine Fayolle crée des tableaux vivants entre mime, danse et peinture.
Violaine Fayolle participe à des expositions collectives et biennales de gravures, à Toulouse ou Morhange, au Brésil, en Italie ou en Russie ; elle intervient auprès de scolaires dans le cadre de résidences, au lycée d’Hennebont, de Lorient et à l’école du Manio, d’Erdeven (créations de livres, de théâtres de papier, de spectacle) ou encore lors de stages de xylo et linogravure, au Musée de Pont-Aven par exemple. Elle expose dans le Morbihan, au Moulin de Pen Castel à Arzon, ainsi qu’à l’artothèque d’Hennebont (2017), à la Galerie de Binic étables sur mer (2019), à Montréal (mai 2019) et à Québec (mai-août 2019). Au printemps 2021, la Galerie Charlie Hebdo de Quimperlé a présenté « Le pays des désailés ».
Disciplines |
Dessin, Estampe, Gravure |
Sujet |
Animaux, Portrait |
Techniques |
Aquarelle, Crayon, Encre |
Support et matériaux |
Bois, Linoléum, plastique, polyesther, Porcelaine |
Tendances |
Expressionnisme, Figuratif |