Edith Panossian

Tordre le réel, s’évader à tout prix.
Des garde-corps qui ne gardent plus rien, des grilles qui laissent passer l’infini de l’espace et toujours, des feuilles volantes qui nous rappellent que tout est vanité.
Ailleurs. Aller vers ailleurs. Avec des garde-corps comme support, objets fonctionnels nés du travail artistique et technique de l’homme. La main, celle de celui qui les a dessinés, la main du forgeron qui les a réalisés, puis la mienne, qui les libère de leur rôle, les exonère de toute matérialité.
Et le dessin retourne au dessin, l’imaginaire à l’imaginaire.
La grille comme protection, prison, raison
L’espace comme inspiration, libération
Du papier, de la couleur, de l’eau comme expression.

Depuis 2010, j’ai suivi l’enseignement d’aquarellistes tels que Roland Palmaerts, Odette Feller, Marc Folly, Wen Ming Xin, Cao Bei An, Eugen Chisnicean, Janick Vergé, Nicole B, Viktoria et Slawa Prishedko. Ces artistes sont précieux pour leur capacité à transmettre la richesse de leur savoir.

Les matériaux de la couleur m’intéressent beaucoup. L’histoire des pigments est tout simplement passionnante.
Je fabrique mon aquarelle avec plaisir et cela fait partie de ma démarche.

Mes séries fétiches : les bouches d’eau que l’on trouve dans les rues, les garde-corps de fenêtres, les microcosmes.

Au plaisir de vous rencontrer !