Née en 1992 et diplômée de l’école des Gobelins à Paris, Jaky La Brune réalise un premier clip musical en 2013 qui est alors exposé à la Gaîté Lyrique, et repéré par le label de Mungo’s Hifi. Elle se fait progressivement une place dans le monde de l’art underground en contribuant à des éditions collectives aux côtés de Stéphane Blanquet, Caroline Sury, Mattt Konture et Anne Van der Linden. En 2020, les éditions « Les Crocs électriques » publie une première monographie sur les peintures de Jaky La Brune qui sont par ailleurs exposées avec d’autres artistes à Paris dans la galerie Arts Factory.
Son travail est alors rapidement remarqué par les galeries Sterput (Belgique) et Kupra (Finlande) dans le cadre de deux expositions : son travail se déploie sur différents médiums, par exemple avec un film où ses peintures sont animées et avec une série de sculptures en textile sur le thème du cannibalisme.
De mai 2021 à janvier 2022, elle expose une installation monumentale in situ à la Halle Saint-Pierre (Paris), dans le cadre de l’exposition collective «Dans Les têtes de Stéphane Blanquet » : un sanctuaire offrant aux spectateurs une invitation à plonger dans son univers à la fois extravagant et fantasmagorique, directement inspiré des créatures qui hantent ses peintures. Le site Brainto publie un article sur le travail de la plasticienne normande, qui y est décrit comme « un mélange de souffrance sombre et d’allégresse ». À partir de 2020, elle réalise plusieurs performances où elle se met en scène dans des costumes et masques cousus à la main s’inscrivant dans un univers tribal. En 2022, elle collabore avec Le Patrimoine Irréguliers de France qui l’invite à réaliser une œuvre in situ à l’Antre Peaux (Bourges). En parallèle, elle monte une exposition avec cinq autres artistes dont Candice Angelini au 59 Rivoli (Paris).
Jaky La Brune définit elle-même son travail pictural comme étant un « exutoire vital » évoluant sur plusieurs supports comme la vidéo et les installations monumentales, ce travail est inspiré des tourments personnels de l’artiste — sa démarche se concentre sur les thématiques de la violence, du sexe, de la passion amoureuse. L’accumulation de traits grossiers et de couleurs criardes renvoie à un aspect naïf, qui évoque immédiatement l’art brut. Ses œuvres mêlent divinités animales, symbolisme biblique et anatomie disproportionnée, questionnant le rapport entre l’humain et ses sentiments, interrogeant le lien entre la douleur et la sensualité
Disciplines |
Art Plastique, Peinture |
Sujet |
Composition abstraite, Nu, Portrait |
Techniques |
Acrylique |
Support et matériaux |
Papier, Toile |
Tendances |
Abstraction, Art Brut, Figuratif, Naïf |